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Tant qu'il est encore temps...

Dimanche 20 janvier 7 20 /01 /Jan 22:43

Aussitôt que nous fûmes rentrés, je vis Noah s’aventurer un peu partout dans l’appartement, me laissant pleurer seul sans avoir réussi à me calmer une seule seconde. Je restais planté comme un imbécile à l’entrée à regarder Noah revenir vers moi en disant :

 

 

 

-          C’est bon. David est en cours. Je vais te faire oublier que je vais partir, viens avec moi !!

 

 

 

Il me tira aussitôt la main et m’emmena de force jusqu’à la chambre, s’arrêtant près du lit. Tandis qu’il m’enlevait ma veste, je lui demandai ce qu’il faisait. En m’entendant, Noah me prit subitement le visage entre ses mains et me répondit, le regard horriblement triste :

 

 

 

-          Je ne veux pas que tu aies des souvenirs de moi qui te fasse pleurer ! Je veux que tu souris quand tu penses à moi, je ne veux plus te voir pleurer par ma faute ! Te voir ainsi, ça me…

 

 

 

Il détourna aussitôt le regard. Je pus voir à travers les verres de ses lunettes que ses larmes avaient un mal fou à rester là. Il enleva sa veste furieusement, enleva son pull et défit sa chemise. Une fois celle-ci ouverte, il attaqua à la mienne tandis que je le redemandai ce qu’il faisait. Tout en enlevant ma chemise et attaqua la braguette de mon pantalon, il me répondit rapidement :

 

 

 

-          Tant que je le peux encore… Je veux te faire l’amour !! Tant que j’ai encore le temps Gwen..Laisse-moi te faire ressentir le plaisir que tu me donnes à chaque fois.

 

 

 

-          Vas-y… répondis-je après un temps en prenant une profonde respiration.
Moi aussi je veux te sentir en moi au moins une fois dans ma vie.

 

 

 

Noah me fit un léger sourire et descendit lentement mon pantalon pour ensuite, retirer le sien. Directement, nous nous mîmes à nous embrasser d’une façon plus amoureuse qu’excitée. Si nous allions faire l’amour à cet instant, ce n’était que pour être le plus proche possible, s’unir totalement pour une des dernières fois. Après un long baiser pendant lequel Noah s’était accroché à moi, il se recula légèrement et me tira la main jusqu’au lit, dans lequel il se mit tout en enlevant ses lunettes.
Je le rejoignis rapidement en l’entendant me murmurer de venir auprès de lui. Nos lèvres se rapprochèrent de nouveau, éveillant alors un désir qui se fit de plus en plus incontrôlable. Le fait de savoir que c’était une des dernières fois de ma vie que j’allais pouvoir gouter au sexe avec Noah me donnait encore plus envie d’en profiter et de me le graver dans ma mémoire. J’allais me faire prendre pour la seule et unique fois par la personne que j’aimais, alors je comptais faire tout ce qui était possible pour que nous ne l’oubliions pas. J’enlaçais Noah presque à l’étouffement sans le vouloir tandis que notre baiser se faisait profond. Je sentis rapidement que Noah commençait à bander, me laissant de plus en plus avoir du mal à profiter des préliminaires. Mon amant me fit tourner ensuite sur le dos, restant toujours extrêmement doux et ne voulant apparemment pas du tout se précipiter dans les étapes. Il m’enleva mon boxer et le sien pour prendre lentement l’initiative de m’embrasser dans le cou et sur le torse. Je devais avouer que c’était réellement agréable de se laisser faire et de voir l’autre facette de Noah. Prendre quelqu’un et se laisser faire prendre n’est pas du tout la même chose, et cela, je le remarquai à la façon de faire de Noah. Après m’avoir embrassé sur le torse et d’avoir excité mes mamelons, il reprit possession de ma bouche, semblant prendre un plaisir fou à voir son sourire. A chaque fois qu’il me regardait, il faisait son magnifique sourire qui m’avait craquer le premier jour et qui m’avait fait remarquer son extrême beauté. Que ce visage allait me manquer…
Dès qu’il remonta encore une fois jusqu’à moi, je posai ma main sur son visage et lui dit encore une fois que je l’aimais. Nos lèvres se retrouvèrent encore une fois, nos langues communiquaient tout l’amour que l’on ressentait pour l’autre jusqu’à ce que Noah descendit sa langue et s’arrêta à mon bas ventre. Il finit par me faire une de ses superbes fellations comme il avait l’art de les faire. Sa langue parcourait mon sexe avec gourmandise, me laissant prendre du plaisir à ma guise tandis qu’il finit par m’avaler complètement. Je me laissai à gémir autant que je voulais jusqu’à ce que je sente soudainement un doigt de Noah passer lentement près de mon orifice pour me faire impatienter. Finalement, il l’inséra lentement à moi, me laissant pousser un gémissement qui voulait clairement dire que cela faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Je ne ressentais pas spécialement de douleur, mais la sensation était très bizarre. Le sentir bouger en moi me dérangea un moment mais en l’entendant me demander si c’était douloureux, je lui répondis aussitôt qu’il ne devait surtout pas s’arrêter. Il fallait qu’il éveille à nouveau mon plaisir de me faire prendre, ne l’ayant plus fait depuis des années… Après quelques minutes, il le retira et attira un deuxième doigt à sa bouche, mimant une fellation qui me fit rougir de désir et de gêne. Tout en riant de voir mon expression, il inséra deux doigts et fit de légers mouvements en ciseaux et les enfonça un peu plus dès qu’il me voyait que je m’y habituais. Je prenais un plaisir fou une fois que je m’étais à nouveau fait à la sensation et tandis que je gémissais à chaque fois que ses doigts se retrouvaient enfoncés en moi, je le vis commencer à se masturber lentement, apparemment aussi excité que moi. Malgré qu’il était malade, j’aurai cru être presque trompé tellement il semblait en forme. Je voyais tout de même à certains moment, une expression sur son visage comme s’il allait défaillir, mais il voulait aller jusqu’au bout et prenait sur lui pour qu’il aille mieux.
Après un très long moment, Noah jugea que c’était suffisant et se mit en position tout en m’écartant un peu plus les jambes et prenant mon bassin contre son sexe. Je n’avais encore jamais sentit son sexe contre la partie la plus intime de moi-même et bizarrement, je me sentais encore plus aimé à cet instant précis. Je ressentais un bonheur immense rien qu’à cet instant mais fut tout à coup brusqué quand je l’entendis dire lentement qu’il rentrait. Mon corps entier se crispa en sentant qu’il rentrait, malgré la douceur dont il faisait preuve. Je remarquai à cet instant que cela faisait bien des années que je n’avais plus été pris et une larme ne tarda pas à couler le long de ma tempe tellement la douleur était intense.

 

 

 

-          Je suis dedans. Dit-il, semblant se contenir un maximum du plaisir qu’il prenait à être en moi.
Ca va.. ?

 

 

 

-          Tout va bien… répondis-je en souriant de le voir ainsi.
Vas-y, fais-toi du bien !

 

 

 

Il me sourit et commença lentement ses vas et viens tout en m’embrassant. Je n’avais jamais connu cette facette de Noah, si doux, si tendre. Je voyais bien qu’il se retenait de donner des coups de reins plus rapides pour se donner plus de plaisir, mais il voulait profiter du moment et attendre le temps de m’habituer à sa présence en moi. Je n’avais jamais ressenti une telle chose… La douleur passa au second plan tellement Noah semblait différent. Après quelques minutes, il semblait s’adapter à la vitesse et ses vas et viens devinrent réguliers et très lents. Il me caressait les cheveux d’une façon telle que je ne me rendais même plus compte si je ressentais une douleur ou un plaisir quelconque. Je ne voyais plus que les yeux, les lèvres et ses joues rosies par le plaisir. Ses cheveux tombaient légèrement, étant devenus mi-longs. Ses gémissements étaient poussés mais très silencieux, il voulait clairement profiter de me regarder commencer à ressentir un plaisir incontrôlable. Il sourit soudainement quand il m’entendit gémir bruyamment, me sentant alors gêné par la spontanéité du son…

 

 

 

-          Je vois que je peux aller un peu plus vite.. me dit-il tout en me donnant un coup de reins un peu plus profond.

 

 

 

Voyant que je ne répondais pas, il s’arrêta en restant au plus profond de moi. C’était un vrai supplice, je ne pus que lui répondre vivement tout en respirant le mieux possible pour contrôler mes émotions :

 

 

 

-          Vas-y Noah.. Vas.. aah ! Vas plus vite, plus profondément, fais ce que tu veux mais ne t’arrêtes pas là !!

 

 

 

Noah s’y mit aussitôt, il recommença ses vas et viens en prenant la peine de prendre de l’élan pour rentrer en moi plus vite et ainsi, me faire presque crier sans que je le veuille. Il était tellement doué, c’en était presque frustrant de ne pas avoir cherché à gouter à cela plus tôt. Nous restâmes un très long moment, Noah à donner ses coups de reins expérimentés et moi, à crier le prénom de mon amant tout en lui disant que c’était bon. Mais alors qu’il me donna un coup de reins plus puissant, après avoir ouvert les yeux, les ayant fermés sur le coup, je le vis soudainement fermer les yeux, une expression totalement différente que le plaisir le défigurait. Il semblait tout à coup horriblement mal, ce qui m’inquiéta aussi vite :

 

 

 

-          Noah !! Noah, qu’’est-ce qu’il y a ?

 

 

 

-          C’est rien, ne t’inquiète pas… C’est juste un petit malaise à cause du plaisir, ça va passer.

 

 

 

-          On va arrêter là, reposes-toi. Répondis-je en l’obligeant à se redresser.

 

 

 

Il se mit sur les genoux, et me regarda, apparemment frustré.

 

 

 

-          Gwen, on va pas s’arrêter là pour un petit malaise de rien du tout !!

 

 

 

-          Rien du tout ? Je ne veux pas que ça se termine par un drame, alors tu vas te reposer !!

 

 

 

-          Je ne pourrais pas me reposer, t’as vu dans quel état je suis ?!

 

 

 

Il me désigna son sexe de ses mains, me mettant à rougir en voyant que Noah n’était plus très loin pour jouir. En réalité, moi aussi je sentais que je n’allais pas tarder à éjaculer mais l’inquiétude à des moments pareils me bouleversait. Rien de savoir que ce n’était que le commencement, dès que Noah faisait un malaise minime, j’en faisais toute une affaire d’état. J’hésitai un moment et finit par craquer en l’entendant me supplier de continuer.

 

 

 

-          Bon, mais alors vas-y dou..

 

 

 

A peine eu-je le temps de terminer ma phrase, je sentis qu’il me poussait et me reprit presque violemment, comme s’il ne voulait pas se retirer de moi et qu’il avait véritablement frustré. J’hurlai presque, de surprise, de plaisir mais aussi de douleur par la vivacité dont il avait fait preuve pour rentrer. Seulement, le voir aussitôt pousser un long gémissement m’excitai à nouveau comme s’il ne s’était rien passé. Il reprit ses coups de reins, cette fois plus rapides et plus courts, restant en moi un maximum. Il criait de plaisir, me laissant tout de même m’inquiéter au fur et à mesure, le voyant déjà transpirer comme s’il avait couru un marathon.  Cela se voyait qu’il était éreinté, mais il avait une volonté de fer et personne ne l’aurait arrêté là. Seulement, en sentant la jouissance venir, il me le dit tout à coup et m’embrassa une dernière fois, laissant son visage ensuite très près du mien. Jusqu’à ce qu’il se déverse en moi, Noah resta là, me regardant droit dans les yeux et reprenant sa douceur du début. En éjaculant, je le vis fermer les yeux tout en restant en moi le plus profondément possible, ne pouvant plus non plus m’empêcher de jouir.
Noah resta un long moment ainsi malgré sa fatigue, m’embrassant et me caressant les cheveux et le visage lentement jusqu’à ce qu’il me demande :

 

 

 

-          Alors… ? Tu as aimé ?

 

 

 

-          J’ai adoré. Tu es sublime, mon ange…

 

 

 

-          Je dois dire que j’ai eu du mal à ne pas te faire l’amour comme tu me le fais d’habitude.

 

 

 

-          C’est-à-dire ?

 

 

 

-          J’ai eu du mal à me retenir de te défoncer le cul !!

 

 

 

Il se mit tout à coup à rire tout en se retirant lentement de moi et se coucha à mes côtés. Je n’avais pas remarqué à quel point il semblait fatigué et à quel point il transpirait. Son état devenait véritablement inquiétant et je ne pus que m’inquiéter davantage en le voyant remettre ses lunettes pour se lever. Son corps était meurtri mais il n’en montrait rien, et cela en était encore plus terrifiant. Même s’il souffrait le martyre, je savais que Noah n’était pas le genre à montrer qu’il avait mal, il mordait sur sa chic jusqu’à ce qu’un hurlement inconscient soit poussé et ce hurlement n’allait pas tarder à se faire entendre, je le sentais...

 

 

 

Par lutraah - Publié dans : Tant qu'il est encore temps...
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