Je pense n?avoir pas cherché une seconde à éviter cet endroit. Bien que je détestais l?idée d?y aller, perdre Noah aurait été la pire des choses et je le fis donc se relever, voyant bien qu?il n?avait plus la force de supporter tout cela. Je le fis assoir dans le divan pour préparer quelques affaires et bien vite, nous étions en route pour y aller. Je voyais bien qu?il prenait sur lui, mais ses nausées et l?envie de vomir ne cessait pas une seconde, remarquant bien qu?il était mal à mourir. Bien heureusement, nous fûmes tous deux soulagés de ne devoir attendre que cinq minutes pour que l?on s?occupe de Noah et je dus attendre un bon moment avant de pouvoir le revoir. Cela faisait longtemps que je n?avais même plus pensé à fumer, tellement je me sentais bien depuis que j?étais près de lui? Je pus remarquer que dès que ça n?allait pas, je me remettais à enchaîner les cigarettes  sans chercher à m?en priver. J?attendis trois quart d?heures avant qu?un médecin ne deigne m?appeler en me disant que je pouvais aller le voir, ce que je fis on ne peut plus vite.
Ce fut presque un choc pour moi de le voir ainsi, à « ma place ». J?avais tellement l?impression que c?était moi que j?en aurai bien pleuré mais me retins en voyant le visage de Noah. Dès qu?il me vit, je remarquai son visage encore plus décomposé et qui se mit à pleurer en m?appelant. Le voyant ainsi, je me jetai presque à ses bras en le serrant aussi fort que je le pouvais, retenant mes larmes qui ne demandaient plus qu?à sortir.
Nous restâmes ainsi presque deux semaines entières. Noah passait d?examen en examen et devenait très irritant, je ne l?avais jamais vu de la sorte au point que j?étais obligé de rentrer de temps en temps pour rebaisser la tension qu?il émanait de lui mais cela ne m?empêchait pas de l?aimer encore plus fort qu?avant. J?avais beaucoup de peine de le voir ainsi et lui savait qu?il était insupportable, cela faisait partie du couple après tout, passer les mauvais moments ensemble tout comme les bons.
Son traitement changea presque entièrement, et fut bien plus dosé que précédemment. Il s?en voulait terriblement  de se reposer sur moi qui allais parfaitement et me repoussais dès que je voulais l?embrasser, prétextant qu?il ne le méritait pas, ce qui me rendais de plus en plus mal. Dès que j?essayais ne fut-ce que de lui prendre la main, il refusait, même ce contact des plus simples.
Il put rentrer après avoir déprimé pendant le nouvel an à l?hôpital et je le couchai immédiatement une fois chez nous. Il s?excusait dès qu?il avait besoin d?aide, ce qui me rendais de plus en plus fou. Je ne pouvais plus le supporter une seconde, juste parce qu?il « ne me méritait pas »? Dès que je me couchai et que je voulais l?enlacer ou dormir près de lui, il cherchait toujours un moyen pour me tourner le dos, me blessant encore plus profondément à chaque fois. Ce n?était que quand il dormait que je pouvais enfin me mettre contre lui pour m?endormir également après avoir pleuré silencieusement. Un matin, alors que je me réveillai après lui, je remarquai qu?il était presque gêné que je sois auprès de lui, rien qu?au regard qu?il me lançait. Quand j?essayai de l?embrasser, il me rejeta, comme d?habitude. Il tourna légèrement le visage mais après deux semaines sans avoir un baiser, je craquai. Je me redressai pour avoir le dessus sur lui et lui tourna le visage vers moi pour le forcer à me regarder. Je ne pris même pas la peine de le regarder plus longtemps, n?ayant plus que ça à faire depuis deux semaines. J?étais en manque de lui, je le voulais contre moi, je voulais être en lui et pouvoir lui embrasser l?entièreté de son corps. Sauf qu?au premier moment, un élan du c?ur me vint et sans qu?un de nous d?eux ne s?y attende, je me mis à avouer une chose que depuis cinq mois je ressentais de jour en jour plus fort. Je m?approchai lentement de son oreille pour lui murmurer :

-          Noah.. je t?aime ! Je t?aime bien plus que ma propre vie.

Celui-ci me regarda un moment avant de se rendre réellement compte et ne semblait pas plus heureux de l?entendre. Il me répondit d?une voix enrouée, les larmes aux yeux :

-          Pourquoi.. ? Pourquoi, alors que je vais mourir ?

L?entendre dire cela me coupa le souffle. Se laissait-il mourir alors ? La maladie ne l?avait pas encore assez entamé que pour que ce qu?il dise soit justifié. Au lieu de le consoler, je préférai me relever pour éviter de lui hurler dessus, mais malheureusement pour lui, quand je m?éloignai dans la pièce pour sortir, il m?appela et je ne pus m?empêcher de craquer :

-          Comment oses-tu prononcer ce genre de choses ? Tu n?as donc même pas un minimum de considération pour toi que pour aller dire cette connerie ? J?aime le Noah enjoué malgré ses malheurs, j?aime celui qui positive, pas celui qui se laisse aller et qui fait face à une réalité qui est loin d?être celle du moment !

Je me rendis compte que je pleurai qu?après avoir dis ce que j?avais sur le c?ur. C?était vrai? Je le détestais ainsi et j?avais espéré que je vois son sourire à nouveau en prononcant mes sentiments haut et fort. Mais au lieu de ça, je ne l?avais fais que l?enfoncer davantage et l?idée même de lui avoir fait encore plus de mal m?insupportait. Je sortis de la chambre en claquant la porte, voyant bien que Noah allait également craquer mais n?y faisant.
Bizarrement, quand j?étais dans la cuisine, l?envie de lui ne s?échappait pas. J?avais toujours envie de le sentir auprès de moi, et l?idée étant trop forte, je me redirigeai vers la porte où je l?ouvris brusquement pour m?arrêter devant l?entrée. Je le vis me regarder, les yeux remplis de larmes et je pus plus m?empêcher de déclarer :

-          Je vais te montrer à quel point je t?aime si c?est ça que tu attends.

Je me dirigeai vers lui et soulevai les couvertures vivement, Noah étant étonné de ma réaction :

-          Gwen, qu?est-ce que tu fais ?

Je ne pris même pas la peine de répondre et me mis à genoux sur le lit entre ses cuisses, quand je le rapprochai subitement pour finalment me coucher sur lui. Il me regardait bizarrement, un mélange de questionnement, de surprise, de colère, de désir et d?excitation. Je ne cherchai pas à savoir s?il avait envie de moi car je connaissais parfaitement Noah, et une occasion pareille d?arrêter ce genre de choses n?était pas du tout de son caractère. Mais étonnement, il me demandait sans cesse d?arrêter sans pour autant y croire vraiment. Je lui soulevai son t-shirt pour enfin redécouvrir sa peau si douce, sur laquelle je commencai à passer ma main lentement, presque émerveillé que nous allions refaire toutes ces choses? Bien vite, je m?étais mis à lui embrasser un mamelon, en sentant très peu de temps la main de Noah passer dans mes cheveux et ses jambes se resserer un peu plus contre moi. Alors que je passai déjà ma main sur ses hanches pour arriver lentement à sa région intime, Noah me poussa légèrement, croyant qu?en réalité,il refusait. Déçu, j?allai partir mais je vis alors que Noah enlevait son t-shirt et passait ses mains sur moi pour me l?enlever également. Finalement, il se re coucha pour enlever son pantalon et me demanda de le retirer. Sentant mon corps se consumer rien qu?à le voir ainsi, je me jetai presque sur son pantalon pour lui enlever et baissa le mien pour déjà me positionner devant la cavité de Noah. Il me tira ensuite le bras pour que je l?embrasse, ce que je fis immédiatement. Je ne me rendis pas compte des minutes qui passaient, trop à fond dans le baiser que Noah m?offrait. Lui qui, il y avait encore quelques minutes, ne voulait pas de moi, il m?embrassait comme s?il me demandait de ne jamais le quitter. Je tentais de lui répondre à ma façon, mais jamais je ne m?étais autant laissé aller, sans réfléchir à quoi que ce soit. Mais alors que j?étais encore submergé par le moment, Noah me lacha les lèvres et me poussa pour se mettre sur moi et me sourire enfin comme avant. Un air malicieux, une idée, un charme et c?était enfin de nouveau Noah. Il fallait juste le pousser un peu et j?avais enfin trouvé comment le faire redevenir lui-même. Mais alors que je relevai la tête pour pouvoir l?embrasser, Noah se retourna où j?eus une vue imprenable sur ses fesses que je ne m?empêcha pas de caresser, je passai mes doigts ensuite sur la raie de ses fesses, sentant bien qu?il suffisait de ça pour l?enflammer. Noah s?abaissa enfin pour se mettre à me lécher étonnement timidement mais pour redevenir petit à petit l?homme que je connaissais si bien. Il se mit à gober chacun de mes testicules, apparemment heureux de voir la réaction que mon corps avait avec ça. Bien que j?adorais le moment, je me mis également à commencer à lui lécher sa cavité pour le préparer à notre future position.
Mais au moment où je le sentis qui commençait à me sucer, j?eus une idée? S?il voulait lui montrer à quel point je l?aimais, alors j?allais le faire :

-          Noah.. Je..j?ai envie que..aah?Noah arrête deux minutes, s?il-te plaît.

Apparemment, ne l?entendant pas de cette oreille, Noah se mit à me sucer encore plus vivement et je le vis commencer à se masturber par l?excitation que cela lui produisait. Je n?en pouvait plus, je me mis à pousser de légers cris de plaisir et à arquer mon corps dès qu?il me lèchait de certaines façons. Le voyant se faire plaisir seul, je relevai légèrement la tête et mit ma main sur celle de Noah pour lui faire comprendre qu?il la bouge, ce qu?il fit immédiatement. Je le lèchai lentement du bout de la langue et remarquai directement à sa façon de me sucer qu?il éprouvait déjà un plaisir dingue au point que seulement quelques minutes après, il me lâcha et se mit à gémir.
Je ne me rendis pas compte tout de suite que je lui demandai de ne pas arrêter, de m?avaler entièrement et je ne pus m?empêcher de rougir en me rendant compte enfin de ce que lui avais dis. Fort heureusement, il reprit rapidement mon sexe en bouche et fit comme je lui demandais ; il avalait totalement mon pénis et je sentais qu?il caressait mes testicules pour commencer à descendre sa main plus bas, beaucoup plus bas vers mon orifice comme s?il avait compris ce que je voulais. Apparemment sans s?en rendre compte, il enfonca un doigt un moi qui me fit crier de plaisir, sentant qu?il se donnait un maximum pour me faire jouir. Je n?étais même plus capable de faire quoi que ce soit à Noah tellement l?excitatio m?emportait. Il me sucait avec une vivacité qui m?aurait bien fait hurler de plaisir. Mais alors que j?étais au septième ciel, je le vis se redresser et avancer légèrement les jambes pour finalement remarquer que Noah s?empallait littéralement sur moi. Il avait semblé tellement pressé tout d?un coup que je n?eus même pas le temps de me rendre compte de ce qu?il se passait que quand je le vis commencer déjà à faire des mouvements assez vifs. Je n?avais jamais eus encore une vue aussi belle de son dos et je redressai pour être tout contre Noah,qui ondulait du bassin à la perfection. Après qu?il soit « habitué », il se redressa également pour se coller à moi le plus possible et serra mes bras qui lui entourait la poitrine, laissant échapper quelques cris entre ses gémissements. Cela faisait tellement longtemps que ce n?était pas arrivé, que l?idée de me faire prendre par Noah me passa rapidement, me disant que cela allait de toute façon arriver un jour. Jétais tellement heureux que nous puissons à nouveau faire l?amour, un des seuls moments qui nous faisaient oublier la maladie de Noah. Sentir que j?étais en lui alors que je croyais que cela n?allait peut-être plus jamais arriver me faisait profiter doublement du moment, au point qu?avec l?excitation, j?avais les larmes aux yeux. Je ne me retenais pas une seconde de pousser des cris de satisfaction qui excitait Noah davantage, et se donnait encore plus. Son dos s?arquait de plus en plus pendant que je lui lèchai l?épaule et le masturbait. Finalement, en sentant la jouissance, Noah posa sa main sur son sexe et serra mon autre bras avant de le mettre sur sa tête pour faire son habitude. En l?entendant jouir, je ne pus m?empêcher de me joindre à lui, et l?entendis alors presque hurler en sentant le fruit de mon plaisir en lui. Il prit une bonne minute avant de se remettre de notre moment, m?étant entre temps recoucher d?épuisement et pour reprendre mon souffle.
Noah se retira de moi et je pus enfin revoir son sourire merveilleux qui me manquait. Il était apparemment heureux d?avoir à nouveau fait l?amour avec moi et se coucha à une distance de moi que je jugeai beaucoup trop grande. Je m?approchai de lui et le força à se coller à moi, descendant ma main tout le long de son dos, sur une de ses fesses et sur sa cuisse, que je remontai sur ma jambe. Ses lèvres s?approchèrent des miennes, me lançant un regard assez explicite :

-          Gwen?

-          Mmh ? demandai-je en le regardant et lui lèchant les lèvres.

-          T?aurais pas de nouveau envie ? me demanda-t-il en me caressant le bas ventre du bout des doigts.

Je repensai alors bizarrement à tout ce qu?il avait enduré ces derniers temps et  m?assis sur le lit en le regardant, Noah se demandant ce qu?il se passait :

-          Quoi.. ? Je me trompe ? C?était pas bien ? demanda Noah en se redressant également.

-          Ho si, c?était vraiment?vraiment bon ! Mais tu rentres de l?hôpital et je suis déjà en train de te sauter dessus comme si le problème était réglé.

-          Mais?il l?est ! Ils ont changés mon traitement, je dois juste me faire cette satanée piqûre tous les jours et faire doublement attention. ..

-          Noah?Tu imagines que..si c?était vrai ce que tu disais. Que tu mourrais à cause de cette maladie? Qu?est-ce que je deviendrai moi ?

-          Pourquoi parles-tu de ça maintenant ? demanda-t-il en passant ses bras autour de mon cou, à genoux derrière moi.

-          Je ne sais pas, je? Je remarque de jour en jour que la vie est trop triste sans toi.

Je n?eus pas de réaction tout de suite à ma réfléxion et l?entendit émettre un très léger rire après quelques secondes. Au premier moment, ce ne fut pas la réaction que j?attendais, et choqué, je lui répondis vivement :

-          Te fous pas de moi Noah ! Je parle sérieusement !!

-          Je ne me fous pas de toi, je.. je suis? touché !

Nous restâmes ainsi un moment avant que je sente son souffle s?approcher de son oreille et il me murmura :

-          Sens-toi touché de ce que je vais te dire car c?est la première fois que je le dis à quelqu?un?

Il me fit basculer sur le côté et se mit à califourchon sur moi avant de me regarder sincèrement et frôlant mes lèvres pour finalement terminer sa phrase qui me faisait déjà battre le c?ur à la chamade :

-          ?Je t?aime aussi Gwen ! Plus que n?importe qui? Personne ne prendra une place aussi importante que celle que tu as en ce moment dans mon c?ur.

Il me fallut quelques secondes avant d?enfin me rendre compte des paroles qu?il venait de prononcer. Mais alors que j'allais lui sauter dessus pour continuer notre moment des plus intimes, la sonnerie de la porte retentit, nous laissant tout deux perplexes. Au départ, Noah continua à m'embrasser le cou, ne se souciant pas du tout de qui pouvait être là mais étant de nature inquiète, je ne pouvais m'empêcher de le repousser après la deuxième sonnerie:

-          Noah… Il faut qu’on aille ouvrir !

-          Non, j’ai envie de toi ! Je veux te prendre !!

Bien que jétais à la fois étonné et heureux qu’il me dise cela, mon entêtement m’emporta bizarrement et je le repoussai encore une fois pour me lever et enfiler un jean et un t-shirt, remarquant que Noah soupirait fortement entre temps. Il me dit d’une voix explicite qu’il m’attendait tandis que je partais en riant. Un troisième coup de sonnette retentit et je courai les derniers pas et ouvris. Il me fallut une bonne seconde pour me remettre de cette ressemblance d’une personne que je connaissais à présent très bien. Un jeune homme aussi grand que moi, mais d’une ressemblance frappant à Noah. Je m’imaginai même que son fils aurait du ressembler à cela s’il avait son âge mais me repris en l’écoutant :

-          Bonjour… Est-ce que.. Noah habite toujours ici ?

-          Bien sur, entrez.

Le jeune homme rentra timidement en se tortillant les doigts. J’allai appeler qui Noah qui comme prévu, n’avait absolument pas bouger. Ses fesses ressortaient parfaitement et j’eus du mal à ne pas l’embrasser avant. Je lui dis qu’il y avait quelqu’un pour lui et l’obligeai presque à se lever pour qu’il vienne voir. Il enfila également un pantalon et son pull pour m’embêter le temps que nous allions à l’entrée. Alors que je le voyais rigoler, je vis son visage changer du tout au tout quand il arrivait dans le salon. Apparemment, voir un jeune homme qui lui ressemblait autant et qui avait, à mon avis, le même âge que son fils devait avoir au jour d’aujourd’hui, cela devait vraiment le déboussoler. Il s’approcha lentement du jeune qui semblait extrêmement nerveux :

-          Bonjour.. dit Noah d’une incroyable froideur.

-          Je…euh..bonjour. Je..

Il s’arrêta, Noah perdant légèrement patience. Au regard qu’il me lançait, je remarquai qu’il était énervé et stressé de voir ce garçon. Finalement, il reprit parole en remarquant que Noah mettait ses mains sur les hanches, agacé :

-          Je..Ma mère a toujours fait croire à mon père que je n’étais plus de ce monde mais… Tout ce qu’on a pu lui faire croire n’est pas vrai.

Pendant qu’il parlait, je vis presque Noah défaillir. Tout ce qu’il croyait s’effondrait ou alors, ce gamin n’était qu’un menteur. Malheureusement, à la ressemblance, tout cela était impossible. Mais alors que je remarquai le corps de Noah de plus en plus sous le choc, le jeune homme rajouta :

-          Je m’appelle David et j’ai cherché le temps qu’il a fallu. A mes souvenirs, tu es mon père !