Pour les âmes très sensibles: je conseille de préparer les mouchoirs!

- Hugo.. On est vendredi et..je voulais te proposer de venir chez moi! Mes parents sont jamais là, c'est comme si c'était ma maison.. Ils sont tout le temps aux quatre coins du monde! Alors, je pensais que..

- Je ne sais pas Simon! J'ai pas mal de choses importantes à faire le week-end!

- Tu dois aller voir cette personne aux soins intensifs?

- ...oui!

- Qui est-ce Hugo?

Celui-ci se releva alors pour s'assoir et tourner le dos à Simon. Il ne voulait pas entamer ce sujet.. Et Simon, lui, ne voulait pas dire qu'il était au courant, voulant que Hugo se confie sans avoir le couteau sous la gorge. il se releva pour rassembler ses vêtements, Simon le regardant en s'asseyant:

- Tu ne viens pas alors?

- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, non.

- Oui, je comprends.. répondit-il en baissant la tête, extrêmement déçu.

Hugo s'approcha alors de lui pour déposer un doux baiser sur ses lèvres et repartir. Simon se coucha dans son lit, aussi heureux pour leur acte que triste de ce troisième rejet. Même s'il avait été gentil pour une fois, cela restait un refus venant de Hugo, que Simon ne supportait pas. Il se rhabilla finalement pour rejoindre ses amis en fin de journée, à une fête où il n'avait aucune envie d'aller. Si Hugo rentrait avec lui chez Simon, il aurait annulé sa soirée avec ses amis, mais cette fois-ci, il n'avait aucunes raisons de ne pas y aller. Il s'apprêta alors avec un objectif: boire pour ne pas y penser!
Il alla donc à une fête qu'organisait un gars du bahut que Simon ne connaissait même pas, mais là où il y avait de la musique, du monde et à boire! Deux heures passèrent, et les quatre amis étaient déjà bien saouls, mais Simon les dépassant tous et de loin. Il savait à peine marcher tellement l'alcool s'était imbibé en lui. Les verres se suivaient sans même qu'il prenne presque le temps de les terminer.
Mais son objectif d'oublier Hugo par l'alcool ne changeait absolument rien. Il pensait à lui sans arrêt, avait l'impression qu'il n'était jamais loin de lui, et rien que ça le rendait fou! Il décida d'essayer de rentrer, sans même prévenir ses amis... Sur le chemin, il failli tomber plusieurs fois, sa vue se réduisant de plus en plus quand tout à coup, il trébucha et s'étala de tout son long à terre. Le sac de sa semaine, qu'il n'avait pas pris la peine de ramener chez lui avant la fête, tomba quelques mètres plus loin et aux pieds de quelqu'un. Simon était dans un tel état qu'il ne remarqua même pas qui était cette personne qui l'aidait à se relever et marcher. Mais l'odeur de cette personne le fit ouvrir les yeux péniblement:

- Hu..Hugo? Qu'est-c'tu... fous là?

- J'habite pas loin tiens! Dans quel état tu t'es mis toi, t'es vraiment con!

- Va..Va t'faire foutre!

Simon faillit se trébucher à nouveau et fit tomber Hugo par terre. Il jura quelques choses d'incompréhensible dans l'état dans lequel était Simon, et l'aida alors à se relever:

- Tu habites où?

- Ah ben..Ma voiture est..pas loin!

- Tu comptais conduire dans cet état? Mais t'es suicidaire ou quoi?

- J..je comptais dormir de..dedans tiens!

- Tu vas pas dormir dans ta voiture quand même! Alàlà, viens, tu n'as qu'à dormir chez moi cette nuit..

Hugo arriva finalement chez lui, faisant tenir plus ou moins en équilibre Simon en attendant de chercher ses clefs. Il ouvrit la porte et le rattrappa de justesse avant qu'il ne tombe. Il le fit rentrer en prenant le sac de Simon pour le monter directement à l'étage. Il le lacha alors dans un lit inconnu de Simon, mais s'y endormi à la seconde même. Hugo le regarda avec un "alalaa" dans un soupir pour ensuite le déshabiller. Simon était tellement saoul qu'il ne se réveilla même pas alors que Hugo lui enleva tout ses vêtements et le couvrit. Il redescendit alors pour fermer la porte à clef, éteindre et se déshabiller. Il rejoignit Simon pour s'endormir, content qu'il soit là quand même et se disant que le hasard faisait vraiment bien les choses.
Il était à présent midi, Simon se réveilla par un mal de tête pénible.. Il ouvrit les yeux d'un coup se demandant où il était! Il tourna alors la tête et relâcha la pression en voyant Hugo à coté de lui. Il ne se rapelait absolument pas comment il était arrivé là, mais savait en tout cas qu'il était chez Hugo, qui dormait toujours profondément. Il se leva alors, curieux de voir enfin sa chambre, qui était très jolie au premier coup d'oeil. Il regardait les murs, couverts de photos diverses, pour ensuite se diriger vers un coin de sa chambre. il fut surpris de voir dans ce coin le nombre d'une seule personne: son frère, c'était un évident.. La ressemblance était frappante, on aurait dit Hugo trait pour trait:

- C'est son frère jumeau, c'est pas possible autrement. murmura Simon en s'approchant d'un cadre accroché d'eux deux.

Mais il fit tout à coup attention à un faire-part de décès:

- Les parents de la famille Crush, François et Christine ainsi que son frère jumeau Hugo, ont le regret de vous annoncer le décès de Arno Crush.
Né le 06/06/1985 et décédé accidentellement le 23/12/2003
"Ton corps n'est plus, mais ton esprit sera toujours dans nos coeurs".

- Pauvre Hugo.. Tu as sacrément du souffrir dans ta pauvre vie.

Il y avait tant de photos avec toujours ces deux-là fourrés ensemble: photo de randonnée, de pêche ou de leur 18ième anniversaire, souriant tous les deux sur chaque photos. Toutes ces photos ensemble, jamais l'un sans l'autre. Et rien que cela faisait de la peine à Simon, se doutant de l'enfer qu'il devait vivre chaque jour depuis quatre ans. Il comprenait tellement mieux maintenant Hugo quand il disait se sentir seul.. Du jour au lendemain, perdre sa moitié, la personne avec qui il devait s'entendre le plus au monde, devait vraiment être abominable. Mais en plus, savoir que son père était en psychiatrie et sa mère, presque morte.. Hugo avait perdu totalement sa famille! Il sursauta en entendant justement Hugo lui parler subitement:

- Ne regarde pas ces vieilles photos! C'est du passé tout ça..

Simon le rejoignit dans le lit pour déposer un baiser très tendre, très compatissant pour ensuite le regarder tristement:

- Je suis désolé pour ce qui est arrivé!

- Ca date de quatre ans! On ne va pas en faire une maladie non plus! dit-il en se relevant et lui tournant le dos en soupirant.

Il baissa la tête quelques secondes pour ensuite se forcer à se relever.. Simon, par contre, voulait en savoir plus...Peut-être était-ce une erreur de sa part, mais il voulait connaitre les souffrances de Hugo:

- Je sais que c'est très indiscret mais... Comment..est-ce arrivé?

Hugo s'arrêta subitement au milieu de sa chambre, serrant les poings pour ensuite lui répondre agressivement:

- Il a été tué! Voilà, tu es content?

Hugo sortit alors de sa chambre pour descendre vers la cuisine. En faisant du café, il fit tomber les flitres, les yeux embués de larmes. Il suffisait qu'il parle ne fut-ce que cinq secondes de son frère pour que les larmes lui montent aux yeux, et cela, depuis sa mort.  Il avait juste, au fil du temps, appris à ne plus penser à lui. Il se releva, Simon l'ayant rejoint après avoir enfilé un pantalon, regardant Hugo de dos:

- Je suis désolé! Je ne voulais pas t'énerver tu sais. Mais je voulais justement savoir un peu de ta vie et celle de ton frère.

- On arrete de parler d'Arno, maintenant! répondit-il, la voix enrouée, se forcant à ne pas pleurer.

- Ok, excuse-moi.

- Je reviens; je vais juste chercher quelque chose!

Hugo remonta dans sa chambre alors, Simon ayant très bien compris que cela était pénible à supporter et qu'il était allé pleurer.
Dix minutes plus tard, il ne revenait toujours pas, Simon monta finalement pour aller voir si tout allait bien. Il vit Hugo, assis au bord de son lit, les coudes posés sur les genoux et ses mains sur ses tempes. Simon alla s'assoir à coté de lui, posant sa tête contre son épaule...:

- Je suis désolé! C'est que..une fois que ça commence, ça..n'arrete pas! dit alors Hugo, la voix désespérée.

Simon se releva alors pour se mettre devant Hugo voulant l'aider à se lever. Mais celui-ci serra alors le torse de Simon en continuant à pleurer. Il lacha quelques secondes Hugo pour faire le tour du lit et se coucher dedans. Il lui tendit alors un bras pour le consoler et le serrer en lui caressant les cheveux. Les larmes de hugo coulaient à n'en plus finir, Simon ayant touché un des points trop sensibles. Mais étonnement, Hugo commença à se confier:

- Si tu savais Simon comme il me manque! C'est horrible! Il m'a laissé tomber, mon frère jumeau m'a littéralement abandonné!

 - Mais il ne t'as pas abandonné! Il est toujours là, Hugo!

Hugo posa son front contre la poitrine de Simon, n'en pouvant plus de souffrir ainsi:

- Non! Il n'est plus là, je ne le sens pas près de moi! Il est partit et ne reviendra plus jamais! Rien que cette idée me...

Il préféra ne pas terminer sa phrase, ses poings étaient serrés à s'en enfoncer les ongles dans la peau à sang. Simon, en voyant ça, avança sa main vers celle de Hugo pour la détendre et entrelacer leurs doigts. Ce geste, paraissant si futil, le calma directement et relâcha alors ses muscles. Simon fut surpris de voir qu'il passait de la boule de nerf à Hugo! Sa respiration devint alors très calme, cette crise de nerfs l'avait totalement épuisé... Il s'endormit dans les bras de Simon, qui lui caressait le bras bien qu'il n'était réveillé que depuis peu.
Une demi-heure passa rapidement, Simon avait somnolé jusqu'au réveil de Hugo, qui s'évella plus vite qu'il ne le pensa. Il ouvrit les yeux en regardant Simon tristement:

- Je..Désolé!

- De quoi donc?

- Que tu aies du supporter tout ça.. Ca n'est plus arrivé depuis un an pratiquement!

- Tu n'as pas à t'excuser parceque tu pleures. C'est normal..

- Tu rigoles! C'était plus pleurer, c'était carrément la crise de nerfs.

- Et est-ce que je devrais t'en vouloir plus pour autant?

Hugo regarda dans Simon dans les yeux un moment pour ensuite poser sa main sur son visage:

- Je tiens vraiment à toi tu sais... dit Hugo d'une voix attachante.

Simon, en entendant ces mots, fit tourner Hugo sur le dos pour l'embrasser tendrement. Mais le portable de Hugo sonna tout à coup. Celui-ci tendit le bras pour répondre:

- Allô?

Hugo écouta la personne parler et se redressa précipitemment:

- Comment? demanda-t-il, paniqué.

- ...

- J'arrive! Je viens le plus vite possible!

Il raccrocha alors, regardant Simon tristement et pressé:

- Ta voiture n'est pas garée loin?

- Non, elle est à quelques maisons de là..

- Alors tu vas enfin connaitre la personne qui est en soins intensifs! S'il-te plait Simon, il faut que je me dépêche... Elle ne va pas bien du tout!

Simon se releva alors, enfilant un t-shirt, Hugo s'habillant le le plus vite qu'il pouvait pour ensuite se diriger tous les deux vers la voiture. Il expliqua le chemin à Simon, et se gara dix minutes plus tard, après avoir prié le ciel qu'il n'y ait aucuns flashs. Hugo rentra en trottinant vers les soins intensifs.
Une fois dans le couloir, ne pouvant pas courire, il marchait le plus vite possible, Simon le suivant en le regardant, inquiet. Il prit alors sa main, pour lui montrer qu'il n'était pas tout seul cette fois, Hugo le regarda toujours aussi paniqué mais, rassuré de le voir là. Il s'arreta alors à une porte pour rentrer rapidement..:

- Maman... dit-il, en allant directement lui prendre la main.

Un médecin était justement là:

- Vous êtes l'homme que j'ai eu au téléphone? demanda alors Hugo, semblant devenir quelqu'un de très responsable.

- Oui monsieur Crush. Malheureusement, je vous appelais pour vous dire que votre mère s'est encore dégradé. Elle est consciente et comprend tout et sait également parler normalement, mais...

Il s'arreta, sous le regard de Hugo fronçant les sourcils:

- Mais?

- ...mais malheureusement, c'est la fin. Ce n'est plus qu'une question d'heure monsieur, je suis vraiment désolé.

Hugo regarda le médecin, bouche bée pour ensuite tourner la tête vers sa mère qui s'était éveillé. Elle mit alors sa main sur le visage de Hugo, qui pleurait déjà. Le médecin, une fois sorti, Simon s'approcha pour mettre sa main sur l'épaule de Hugo qui n'acceptait pas ce qui se passait:

- Maman! Ne fais pas comme Arno! Ne me laisse pas, s'il-te plait! Qu'est-ce que je ferai sans toi? Et papa? Qu'est-ce que je vais lui dire?

- Hugo... Je t'ai toujours dis que ton frère était juste à coté de toi! dit-elle faiblement.
Il l'est toujours, et moi je le serai également. Tu n'es pas seul, et tu ne le sera jamais... Et..

Elle ferma soudainement les yeux, semblant souffrir mais fit un effort:

- ... pour ton père, tu sais qu'il ne comprend plus! Il le saura quand je partirai, il le sentira!

Hugo posa alors sa tête contre sa poitrine, ayant le sentiment que c'était le dernier vrai calin qu'il pouvait recevoir de sa mère. Elle regarda tout à coup Simon et tourna son regard vers Hugo:

- Qui est ce beau jeune homme?

Hugo releva alors la tête pour regarder Simon et lui prendre la main:

- C'est Simon, maman. Mon..petit ami!

- Bonjour madame Crush... dit Simon, en émettant un sourire gêné tout en étant triste.

- Bonjour mon garçon! Prenez bien soin de mon petit... Le connaissant, il en aura besoin!

Elle tourna le regard vers Hugo:

- Et toi, fais attention avec ton art de jouer avec les pieds des autres! 

- Je vais vous laisser. Je pense que je suis de trop quand même. Je t'attends dehors Hugo. Et madame Crush... Ne vous inquiétez pas, je le releverai!!

- Mais je n'en doute pas! dit-elle, affichant un léger sourire confiant.

Hugo prit la main de Simon pour le tirer vers lui et déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour le remercier d'être là et d'être si doux avec.
Il sortit finalement, en soupirant, se préparant à la sortie de Hugo. Il ne savait pas pourquoi, mais cette femme l'avait fait sentir qu'elle n'allait rester que quelques minutes, le temps de lui dire au revoir et s'en aller... Simon se sentait extrêmement mal pour lui, perdre la deuxième personne de sa famille et l'avant-dernière également devait être bien pire que traumatisant.
Il ne dut même pas attendre un quart d'heure pour voir Hugo ressortir. Simon se dirigea vers lui pour poser sa main contre son bras, le regard compatissant. Mais Hugo semblait ne pas trop réaliser ce qu'il se passait:

- Ca te dérangerai qu'on passe d'abord ailleurs dans cet hopital? Sinon..Tu peux rentrer, j'ai déjà assez abusé de ton temps, et de ton moral!

Simon prit la main de Hugo, sachant déjà très bien où il allait aller, mais ne dit rien. Il attendait simplement que Hugo commence à marcher.
En effet, il se dirigea vers les couloirs psychiatriques spécialisés qu'avait cet hopital, pour rentrer dans le salon et se diriger vers une personne qui regardait par la fenêtre. Simon resta à la porte, attendant simplement qu'il lui annonce la nouvelle.
Du coté de Hugo, c'était pire que pénible... Il ne se rendait pas bien compte que son père, fou, était la seule personne qui lui restait dans sa famille:

- Bonjour papa... C'est Hugo! Ton fils, tu te rappelles?

Hugo prenait toujours la même phrase, ayant remarqué que les jours où son père s'en rapelait, il tournait le regard ailleurs. Il lui avait fallu un an et demi pour le remarquer, mais à présent, il ne pensait pas venir aussi souvent qu'il le faisait encore avant la mort de sa mère:

- Papa.. Je viens pour te dire que...

Il mit sa main sur l'épaule de son père, qui regardait toujours par la fenêtre, semblant ne même pas écouter:

- .. je viens pour te dire que malheureusement, maman nous a quitté tout à l'heure.

Le père de Hugo n'eut même pas de réaction, totalement dans son monde, ce qui donna le sentiment à Hugo de vivre deux fois la mort de sa mère. Les larmes lui montèrent aux yeux:

- Papa! Tu entends? Maman est morte! tu ne réagis donc pas? Papa...

Mais son père continuait à fixer un point à l'extérieur.. Hugo termina alors avec une rage folle contre lui sans toute fois la lui montrer:

- Je viendrai un autre jour papa, j'ai pas mal de choses à faire maintenant! Je t'aime tu sais!

Il déposa alors un léger baiser sur sa joue pour repartir. Une fois sortis, Simon tenait la main de Hugo, qui baissait son regard au sol, semblant vouloir mourir de désespoir. Il s'arreta alors brusquement, la main sur sa tête..:

- Simon..je..me sens pas très bien..

Sur ces mots, Hugo s'évanouit. Simon eut juste le temps de le rattraper pour ne pas qu'il s'étale à terre. Heureusement pour lui, ils étaient dans un hopital, et il fut soigné tout de suite. Il appela une infirmière qui passait par là et fut couché sur un lit qui se trouvait dans le couloir, pour qu'il reprenne ses esprits. Simon regardait Hugo, inquiet, et posa sa main sur son visage:

- Hugo! Hugo..Réveilles-toi..je t'en prie!

Celui-ci réagit alors par de légères gifles que lui donna une infirmière en poussant Simon. Il ouvrit lentement les yeux, reprenant peu à peu ses esprits:

- Simon..Qu'est-ce qui s'est passé? demanda-t-il alors en relevant le bras vers lui.

- Tu t'es évanouis! Mais ce n'est rien, l'infirmière m'a dit que c'était du au choc... Ne t'inquiète pas, je suis là moi!

Hugo, reprenant maintenant totalement ses esprits, mit sa main sur sa bouche, se rendant compte de ce qu'il venait vraiment de se produire. Il s'assit alors, les larmes lui coulant sur le visage et le regard terrifié:

- Ma mère, elle est... Et mon père qui ne réagit même pas! Mon Dieu! Pourquoi moi? Je n'ai plus de famille!

En se disant ça, une chute de tension le foudroya à nouveau, l'obligeant à se coucher:

- Qu'est-ce que je vais faire maintenant? Je n'ai plus personne! Je suis...seul! Totalement seul!

- Retiens ce que t'as dis ta mère avant de partir Hugo! Tu n'es pas seul! Ton frère et elle sont là, et moi aussi!

- Je ne te donne certainement aucune envie de rester ici! Regarde, je suis une épave!!

- Je suis ton petit ami non? C'est ce que tu as dis tantot! Et je dois veiller sur toi à présent...