Deux heures de maths passèrent. Simon n'arretait pas de regarder Hugo, qui s'était installé plus à l'avant, machouillant son crayon depuis le début du cours. Le professeur donna une pause de vingt minutes aux élèves, pour reprendre ensuite les deux dernières heures de maths. Hugo partit alors de la classe comme la plupart des élèves pour sortir fumer une cigarette ou tout simplement, prendre l'air. Simon s'excusa auprès de ses amis, qui restaient là, et voulut rejoindre Hugo. Une fois dehors, il vit que Hugo était au téléphone. Il s'approcha légèrement, en voulant aller lui parler. Une fois qu'il tendit la main vers l'épaule de Hugo, qui était retourné, il entendit qu'il parlait au téléphone d'une voix peinée:

- Quand ça?

- ...

Hugo émit un soupir éreinté:

- Je vais arriver. Je suis en cours là, je vais chercher mes affaires et j'arrive. Est-ce qu'elle est de nouveau en soins intensifs?

- ...

- Oui, je m'en doutais. Merci de m'avoir prévenu, j'arrive.

Hugo raccrocha et se tourna subitement, se prenant Simon de plein fouet. Son regard était tellement inquiet que Simon ne prit même pas la peine de s'excuser pour ce qu'il avait fait:

- Qu'est-ce qui se passe?

- Qu'est-ce que ça peut te foutre?! Tu vas pas rejoindre tes supers potes?

- Qui est en soins intensifs?

- Tu écoutes les conversations des gens en plus? Ca ne te regarde pas, laisse-moi passer.

Hugo poussa alors de son épaule Simon, pour repartir en courant. Simon le suivit, et le regarda prendre ses affaires et expliquer au professeur qu'il devait partir:

- Oui, Hugo, allez-y. Je sais ce qu'il se passe, vous n'avez pas à vous excuser. Dépêchez-vous.

- Merci monsieur, au revoir.

Hugo marcha alors rapidement vers la sortie en lançant un regard haineux à Simon, qui sentit son sang se glacer face à des yeux aussi expressifs. Il s'approcha alors du professeur pour en avoir le coeur net:

- Monsieur.. Qu'est-ce qu'il se passe avec Hugo?

- Ah, ce pauvre petit gars n'a pas bien de chance! En plus d'avoir un père en psychiatrie, il a une mère en phase terminale d'un cancer et son frère est...Bref, je me demande comment il arrive encore à étudier. Mais Simon, c'est ça? Ne le dites pas à tout le monde, ou je vous fais arakiri!

- Je ne comptais nullement le répèter monsieur. dit Simon, un peu déboussolé d'entendre une chose pareille.

Il retourna alors s'assoir, n'en croyant toujours pas ses oreilles. Il s'attendait en effet à quelqu'un de proche qui était malade. Mais de là à entendre que sa mère était au bord de la mort et son père de la folie... Et son frère, qu'était-il arrivé? Il ne savait plus du tout quoi penser:

- Hey, Simon! Qu'est-ce que t'as? demanda soudainement Ben.

- Notre Simon ne serait pas tomber amoureux par hasard? continua Julia, souriante et voulant se moquer un peu de lui.

- Amoureux moi? Ha! Laisse-moi rire... C'est pas à moi que ça arrivera un jour.

- Ah oui, c'est vrai! Tu t'es toujours promis de ne pas tomber amoureux. se moqua Gregory.

- Vous êtes tous cons ma parole!

Les trois amis de Simon se regardèrent quelques secondes, se demandant vraiment ce qu'il avait ces derniers temps, mais la cours reprit sous le plus grand soulagement de Simon qui en avait assez de cette discussion stupide. En effet, il ne voulait pas tomber amoureux. Il trouvait ce sentiment si...faible, que avoir même un soupçon d'amour pour quelqu'un l'énervait déjà. Aimer les gens n'avait de toute façon jamais été son fort. Maladroit, il faisait beaucoup de mal aux gens de sa famille sans même le vouloir, c'était peut-être pour cela qu'il trainait avec des gens comme lui. Ils étaient certains de ne pas faire de mal aux autres, et préservaient alors le peu de respect qu'on les autres pour eux. Les deux heures de cours se passèrent sous des pensées inquiètes, des centaines de questions lui avaient tranversé l'esprit, croyant devenir fou en ne sachant y répondre à aucunes d'elles.
Simon avait essayé dans la journée de l'appeler une dizaine de fois, frappé à sa porte pour voir s'il n'était pas rentré et qu'il ne voulait en réalité pas répondre. Mais son portable était éteint, personne n'était dans sa chambre. Il était maintenant 23h00, et Simon pensait toujours à lui, sans jamais avoir fait autre chose à part écrire. Il avait même refusé une super soirée avec ses potes, où il n'aurait jamais raté ça à son habitude. Il s'était couché avec un fond de musique pour s'assoupir. Mais il fut réveillé en entendant quelqu'un frapper à sa porte. Il se leva pour aller ouvrir:

- Hugo! Qu'est-ce qui se passe? T'as une mine affreuse..

- Je peux entrer?

Simon ouvrit alors la porte, pour l'inviter à entrer. Hugo entra dans la pièce, pour se planter au milieu et baisser la tête:

- Qu'est-ce que t'as foutu, putain? Je me suis inquiété moi, tu me répondais même pas au téléphone! s'énerva alors légèrement Simon.

Mais malgré que Hugo soit de dos, il vit qu'il commençait à pleurer. Il leva sa main vers son visage pour essuyer ses larmes à l'aide de sa veste... Simon s'approcha alors pour lui faire face, mettant ses mains sur ses épaules:

- Hugo... Excuse-moi de m'énerver, mais c'est que j'étais inquiet. Qu'est-ce qui s'est passé?

Hugo releva alors son visage, les yeux suppliant:

- Tu veux pas simplement me consoler? Parceque parler pour le moment, c'est...

Il se jeta alors dans ses bras, pleurant toutes les larmes qu'il contenait en lui. Simon ne demanda rien ce soir-là. Ni d'explications, ni de règlements de compte pour ce regard qui le rendait toujours de glace, quoi qu'il comprenait quand même par rapport au geste qu'il avait fait la matinée.
Hugo le serra plus fort d'un coup, et avoua à Simon:

- Je me sens si seul Simon! Serre-moi fort!!!

- Tu n'es pas seul!

- Bien sur que si... Tu ne sais pas ce que je vis, tu ne peux pas savoir à quel point je suis seul. Personne n'a jamais été là pour moi, et ce sera probablement le cas jusqu'à ma mort! dit Hugo, tout à coup en colère.

- Et..Et moi alors? Tu continues à te sentir seul quand je suis là?

Hugo se retira des bras de Simon, voulant règler ses comptes subitement et cria:

- Toi? Mais Simon...Toi, tu me lâches dès que tu en as l'occasion. Qu'est-ce que t'as fais ce matin?

Il tourna alors les talons pour repartir en claquant la porte. Simon baissa la tête, comprenant très bien sa réaction et en même temps, le laisser dans cet état-là le faisait culpabiliser davantage. Hugo semblait avoir vécu beaucoup de malheurs dans sa vie, mais Simon ne savait toujours pas briser la carapace que s'était forgé Hugo avec le temps. Depuis des années, il ne s'était plus confié à personne, devenant ainsi presque invisible aux yeux des autres. Il avait des amis, sans toute fois, aimer assez les gens pour confier la famille désastreuse qu'il avait.  Il décida finalement de ne pas aller l'énerver encore plus ce soir, et donc essaya de dormir même s'il n'y arriva pas avant des heures. Hugo, lui, avait été faire un tour en ville, ne voulant pas aller ressasser cette dernière scène sans cesse la soirée. Il rentra dans les alentours d'une heure du matin, pour aller se vautrer dans son lit et s'endomir, mort de fatigue.
Le lendemain, Simon avait beau chercher Hugo du regard, il ne le voyait même pas une seconde. Au temps de midi, il lacha encore une fois ses amis pour aller voir à l'internat s'il n'était pas là. Il frappa à sa porte en sachant très bien qu'il n'était pas là, il ne savait même pas pourquoi il y allait d'ailleurs. Mais étonnement, Hugo ouvrit après quelques temps. Il venait certainement de se lever:

- Qu'est-ce que tu veux? demanda-t-il en bayant, déjà agacé de sa présence.

- Je..Pourquoi t'es pas venu en cours aujourd'hui?

- Qu'est-ce que ça peut te faire? Tu comptais ne plus me nier la gueule?

- arretes ça! Je fais des efforts à crever, en mettant mon orgueuil de coté, et toi tu me lances des saloperies! Je me casse puisque c'est comme ça.

- Ok..

Simon s'attendait à une réaction tout à fait contraire, et poussa alors Hugo dans sa chambre, en colère:

- Hey, je ne suis pas là pour t'agresser hein! dit-il en rentrant dans sa chambre.

Simon lui prit des vêtements dans une armoire, et le tira par la main de force. Personne ne pouvait les voir, par chance, vu que Hugo était le seul idiot à rester à dormir la journée. Il descendit les escaliers avec Hugo, qui se laissait faire, pour ensuite rentrer dans la salle de bain commune. Il ouvrit le jet d'eau, enleva le t-shirt de Hugo, pour retirer ensuite son pantalon sans aucune gêne, l'ayant déjà vu plus ou moins à l'action. Il le poussa alors sous le jet d'eau glacial, Hugo cria sous la différence de température:

- Ah! Sale con, c'est froid!

Simon rassembla les vêtements de Hugo, pour les déposer sur un des éviers, pour ensuite s'y appuyer en croisant les bras. Il parla à Hugo, qui était un peu plus loin en train de se battre pour augmenter la température:

- Tu crois franchement que tu m'éviteras mieux en ne venant pas en cours? J'ai d'ailleurs des feuilles pour toi, le prof d'analyse en a donné et j'ai pris les tiennes à la fin du cours.

- Faudrait peut-être que je te remercie..?

- Bien sur! C'est la moindre des choses.

Hugo émit un rire ironique, mais ne répondit rien. Il se lava rapidement pour ensuite sortir de la douche, en croyant que Simon était parti, ne l'entendant plus jacasser. Mais non, il attendait toujours, les bras croisés, relevant ses yeux fixant le corps de Hugo. Celui-ci avait mis une serviette autour de la taille, mais son corps mouillé le rendait encore plus désirable... Il s'avança alors vers ses vêtements, posés derrière Simon. Il s'arreta très près de lui, pour passer son bras derrière lui, et essayer de prendre ses vêtements. Mais il n'eut pas le temps de réagir que Simon avait déjà pris possession de sa bouche. Se fichant totalement qu'il soit mouillé, Hugo se colla à Simon le plus possible, commençant à lui caresser la poitrine pour ensuite descendre dans le bas de son dos. Il devait avouer que Simon était particulièrement beau ce jour-là: chemise classique légèrement ouverte et un pantalon noir moulant. L'ensemble "on ne peut plus simple", mais vraiment sexy. Mais Hugo se calma et se redressa alors en regardant Simon:

- J'ai vraiment parfois du mal à te comprendre.

- C'est que je ne suis pas aussi bien lisible qu'un livre alors!répondit Simon en prenant une serviette derrière lui.

Il la posa alors sur la tête de Hugo, pour lui essuyer les cheveux. Il descendit alors éponger ses épaules, la poitrine et le torse:

- Tu sais que t'es tendu comme jamais? dit-il en l'essuyant.

- C'est possible. Mais en même temps, ça ne m'étonne pas du tout!

Simon se redressa de l'évier pour aller derrière Hugo et le masser:

- On dit que j'ai un don pour le massage, autant l'employer de temps en temps.

Hugo baissa la tête en avant, les mains de Simon semblaient lui faire un bien fou. Celui-ci descendit ses mains alors dans son dos, massant lentement chaque vertèbres:

- C'est vrai que.. t'es plutôt doué, je dois l'avouer!

Simon baissa alors son visage, pour déposer des baisers sur son épaule et son cou tout en continuant la relaxation qu'il lui procurait:

- Mais j'espère quand même que tu ne fais pas ça à chaque fois que tu fais un massage!

- Ah non, ça c'est rien que pour toi...

Il prit ensuite le bras de Hugo pour le retourner et déposer des baisers sur son cou et ses épaules, cette fois à l'avant... Hugo fermait les yeux, étonnement détendu, mettant ses bras autour du cou de Simon. Mais celui-ci n'en avait pas assez rien qu'avec les baisers, et commença à caresser les fesses de Hugo. Il le souleva alors tout à coup pour l'assoir sur l'évier, lui écarter les jambes et se coller à lui. Hugo se laissait totalement faire, il avait autant envie de Simon que lui et le regardait, les yeux légèrement fermés de désir. Simon passa ses mains au dessus de sa serviette alors pour lui caresser les cuisses en prenant sa bouche d'exitation. Leurs langues s'entremêlaient tendrement, tout en étant très envieuses. Simon défit par après la serviette de Hugo, pour le caresser plus intimement cette fois. Il passa ses mains dans son dos, ses cuisses, et arriva rapidement à lui caresser ses parties intimes tou en continuant à l'embrasser profondément. Mais Hugo lâcha sa bouche malgré que l'exitation soit à son comble:

- On ne peut pas faire ça ici! Si par malheur quelqu'un arrive..

Simon tira alors le bras de Hugo, prit ses vêtements dans l'autre et le dirigea vers sa chambre, qui était la plus proche de la salle de bain. Il l'ouvrit et poussa légèrement Hugo dedans pour ensuite la fermer à clef derrière lui. Il rejoignit Hugo, qui s'était déjà couché en attendant Simon pour recommencer à l'embrasser n'en pouvant plus d'exitation. Simon enleva sa chemise, ne voulant pas lâcher la bouche de son partenaire, et la lançant par terre. Hugo écarta les jambes alors, voulant toucher l'intimité de Simon contre la sienne le plus possible. Celui-ci embrassa le cou de Hugo, qui leva sa tête en arrière sous les coups de langue et les caresses de plus en plus insistantes:

- Si..mon! Aaah..Prends-moi! Je sais que tu..le veux autant que moi!

- C'est trop tôt.. Hugo, ça fait pas longtemps qu'on est ensemble! T'en es vraiment sûre?

- Si je te le dis!! Vas-y, prends-moi.. Tu me rends complètement fou!

- Ah, toi aussi! C'est incroyable comme tu me fais bander!!!

- Quoi, je ne te fais QUE bander? demanda soudainement Hugo, fronçant légèrement les sourcils.

- Bien sur que non! Mais en ce moment, je bande comme un fou.

- Je le sens bien ça..

Simon reprit alors la bouche de Hugo, en essayant de défaire son pantalon. Mais il devait avouer qu'il était assez stressé du fait de prendre un homme pour la première fois. Et puis, c'était Hugo, l'homme d'expérience... Il savait qu'il était homo depuis des années, et avait eu des dizaines d'expériences même si elles avaient toutes été catastrophiques... Il se releva du lit, se débarassant du peu de vêtements qui lui restaient. Bizarrement, il n'hésita même pas à enlever son boxer. Pour lui, faire l'amour avec Hugo était tout ce qu'il y avait de plus banale! Ils n'étaient plus deux hommes, ils étaient un couple! Une fois nu, hugo le regarda presque avec admiration:

- Waouw! Si j'avais su que t'étais aussi beau, je t'aurai déshabillé bien avant!

- Arretes de dire n'importe quoi!

- Je te jure, tu es magnifique. Approches-toi maintenant, parceque.. ça devient vraiment pénible!

Simon se recoucha sur le lit, mais voulut d'abord faire plaisir à Hugo. Il commença alors à lècher toute la partie de son corps autour de son sexe, ce qui rendait le complètement fou. Simon releva sa tête alors, affichant un sourire satisfait de le voir prendre son pied:

- T'arretes pas! Tu veux me frustrer ou quoi? demanda subitement Hugo en se redressant légèrement.

Simon s'abaissa alors pour prendre le pénis de Hugo dans une de ses mains pour commencer à lui lècher le bout. Le corps entier de Hugo s'arqua d'un coup sous le plaisir, pour émettre un léger cri et mit sa main sur sa bouche pour ne pas se faire entendre. Simon fit de longs va et viens après, en accèlèrant le mouvement, essayant de le rendre complètement dingue de plaisir. l'autre main de Hugo s'accrocha tout à coup aux draps, prenant une respiration profonde et rapide et semblant apprécier réellement les coups de langue que donnait Simon. Celui-ci regardait Hugo, l'érection devenant de plus en plus difficile rien qu'en le regardant se contenir un maximum pour ne pas faire trop de bruit... Hugo éjacula alors dans la bouche de Simon, qui remonta directement vers lui:

- Hugo! J'en peux plus, il faut vraiment que je te prenne maintenant!

Simon, ne sachant pas trop comment ça se passait aux habitudes, prit alors Hugo sans le prévenir. Il hurla sous le coup, la main heureusement toujours sur sa bouche! Il frappa alors l'épaule de Simon:

- aaah! Simon! T'es fou!!! Tu veux me faire crever de mal? cria-t-il.

- Je..je suis désolé! On va arrêter si tu veux! répondit maladroitement Simon, très mal à l'aise.

- Non! Vas-y..continues!

Hugo ferma les yeux quelques minutes en fronçant les sourcils sous la douleur, mais encercla tout à coup ses bras autour du cou de Simon pour qu'il se colle à lui, semblant commencer à apprécier. Simon, lui, donnait des coups de reins de plus en plus forts et profonds, s'enfoncant complètement en Hugo et appréciant particulièrement la sensation que procurait cette cavité si étroite. C'était réellement la première fois qu'il prenait autant de plaisir et le faisait parfaitement ressentir à son amant, qui enfoncait ses doigts dans le dos de Simon à chaque coups de reins.
Le temps passa, Simon transpirait à n'en plus finir mais ne voulait pas lâcher une seconde Hugo, voulant lui faire l'amour jusqu'à l'épuisement total de son corps. Il éjacula enfin, ne sachant malheureusement plus se contenir, et s'effondra sur Hugo, relâchant tous les deux toutes tensions d'un coup. Hugo prit la parole le premier:

- Simon!! Tu as été...

- J'ai été si nul que ça? demanda Simon en relevant la tête subitement, peiné.

Mais Hugo lui remit sa tête contre sa poitrine pour le rassurer:

- Ho non alors! Tu as été plus que parfait sur ce coup-là! J'en ai encore des frissons.

- Désolé de t'avoir fais mal. C'est que...

Simon rougit tout à coup, mal à l'aise:

- ...je savais pas comment ça allait!

- C'est clair que je ne vais pas savoir marcher normalement pendant plusieurs jours, que m'assoir va être un véritable calvaire! Mais tu as été tellement bien après que je te pardonne totalement! Je te montrerai comme faire, tu verras.. répondit-il d'une voix rassurante.