Je rassure par exemple Laptitemiss: NE VOUS INQUIETEZ PAS! J'adore vos "racontages de vie" comme vous dites!Lool    Parlez de vous, ça m'intéresse vraiment, et ne croyez pas le contraire! ;) (et ça me fais rire également! 5 minutes pour t'habiller, te maquiller et te coiffer!!! O_O Je t'admire..quand je pourrai faire ça. Moi c'est plutôt... trois quart d'heure)
ps: Amy, si tu veux vraiment que je donne le détail: Ils sont tous les deux Proximus (je suis chez Proximus, dc, je vais pas les foutre chez Mobistar!lool)

Une fois le cours terminé, Simon rangea ses affaires le plus rapidement possible. Mais Hugo n'ayant pratiquement rien sorti, eut le temps de le rattrapper à la sortie et le prendre par la main. Seulement, il empoigna celle qui était blessé, et Simon se retourna en émettant un gémissement de douleur. Hugo prit le bras de Simon pour le diriger vers un coin du couloir plus calme et enleva la bande de sa main. Il vit qu'en effet, ses doigts étaient horriblement bleus, les articulations avaient certainement saignées un bon moment, et le rictus de douleur qu'avait Simon devait montrer qu'il n'avait vraiment pas été de "main morte". hugo releva la tête, en colère:

- Qu'est-ce que t'as fais?

- Je te l'ai dis! Je suis tombé. répondit agressivement Simon.

- Te fous pas de ma gueule! C'est des blessures qui montrent que tu as frappé quelqu'un!

- Ou peut-être quelque chose! répondit-il en tirant sa main vers lui, voulant partir, mais Hugo le retira encore une fois vers lui.

- Donc, j'ai raison! Pourquoi tu as fais ça maintenant?

- Qu'est-ce ça peut te foutre hein? Depuis quand te soucies-tu de mon bien-être? Depuis la première fois que tu m'as rejeté? Oui je dis première fois, parceque il y a même eu une deuxième fois en fait! C'est peut-être depuis ce moment tout simplement que j'ai frappé sur quelque chose!

- Et ça t'as aidé à quoi, de faire une connerie pareille?

- A t'oublier! cria  subitement Simon.

Cette fois-ci, il réussit à reprendre possession de sa main pour repartir rapidement et ainsi, l'éviter toute la journée.
Hugo ne savait pas trop ce qu'il voulait dire par là. Il était un peu niais sur les bords parfois, ne comprenant pas forcément que Simon venait tout juste de lui faire comprendre qu'il pensait à lui tout le temps. Mais ne plus le voir était devenu un fardeau, et décida alors d'aller dans sa chambre. Il frappa mais personne ne répondit. Il tenta alors d'ouvrir la porte, mais celle-ci était fermée:

- Pff, pourquoi est-ce que tu t'es senti obligé de fermer cette porte? Tu crois franchement qu'on a besoin d'une clef?

Il sortit de la poche de son pantalon son portefeuille, prit une carte et ouvrit la porte. Il avait essayé de faire ça dès son plus jeune âge, se sentant fort en y arrivant. Savoir ouvrir toutes les portes étaient pour lui signe qu'il pouvait sortir de n'importe quelle prison quand il le voulait, ou tout simplement, rentrer dans une étape importante de sa vie. Il alla s'assoir en fermant soigneusement la porte derrière lui, posant quelques affaires qu'il avait pris avec lui. Il prit aors le temps de regarder un peu autour de lui. Il y avait apparemment, beaucoup de photos de famille qui règnaient dans la pièce, avec des photos de ses amis dans différents évènements un peu partout. Son ordinateur étant allumé, il alla voir ce qu'il avait dessus. Il regarda l'adresse msn qu'il avait pour l'inscrire sur sa main quand il tomba sur un cahier à coté de l'écran d'ordinateur, semblant avoir déjà quelques années. Il l'ouvrit et lit quelques phrases:

- Il a un journal lui? Je ne savais pas ça!

Il regarda la dernière date à laquelle il avait écrit:

- Je me demande bien ce que tu as pu marqué hier! se dit-il en émettant un léger sourire, sachant le sujet qu'il avait pris.

Il le reposa alors à sa place, ne voulant pas manquer de respect à l'intimité de Simon. Un journal était bien trop profond pour qu'on ose même y toucher. Le temps passait, Hugo tournoyait sur sa chaise en regardant le plafond, et repensant aux dernières paroles qu'avait dit Simon avant de "s'enfuir" quand tout à coup il entendit le bruit des clefs qui rentrait dans la serrure. Voyant que la porte était restée ouverte, Simon s'inquiéta légèrement; il alluma et sursauta en voyant Hugo assit en plein milieu de la pièce:

- Qu'est-ce que tu fiches ici? demanda-t-il déjà agressivement.

Hugo se releva pour sortir quelque chose de son sac et prit une petite boite:

- Je suis venu te soigner! Assieds-toi, et ferme-la surtout!

Simon ne dit rien étonnement. Il posa son sac, mais en se dirigeant vers son lit, il se tappa accidentellement la main contre le bord. Il sauta légèrement sur lui-même en montrant bien la douleur qu'il éprouvait. Hugo lui prit le bras pour le coucher dans son lit, et s'assoir à coté de lui, en mettant ses jambes sur son torse, s'appuyant contre le mur. Il prit alors la main de Simon pour la poser doucement sur ses jambes et ouvrir la boite:

- T'as de la chance! J'ai toujours prévu le nécessaire pour des blessures de ce genre.

- Pourquoi, tu comptais te battre peut-être?

- rooh, c'est pas ce que je voulais dire hein! T'es vraiment chiant comme mec.

Simon retira sa main alors, choqué. Mais Hugo la reprit en faisant exprès de lui faire mal:

- Tu n'es pas en position d'accepter ou refuser mon aide! Tais-toi et laisse-moi te soigner. Après tout, c'est à cause d'hier tout ça, donc ma faute! Alors, je répare les dégats.

Il enleva le bandage que Simon avait remis plus tôt et la soigna:

- Tu n'avais même pas désinfecté! T'es vraiment dingue. Tu as frappé dans quoi pour avoir une main aussi arrangée? Non, mais regardes, tu voulais te la casser ou quoi?

- J'ai frappé dans mon bureau! Il est solide, je l'ai déjà fais plusieurs fois. Sauf que cette fois-ci, j'ai frappé légèrement trop fort.

- Légèrement hein?

Hugo passa alors le désinfectant sur sa main. Une douceur incroyable en sortaient, ça ne faisait même pas mal à Simon... Cet air concentré qu'il avait en plus pour le soigner le rendait tellement craquant que Simon n'avait qu'une envie: laisser la main de coté pour l'embrasser. Mais en même temps, regarder Hugo était tellement apaisant qu'il ne voulut pas passer à une chose qu'il allait tenter de faire après. Hugo releva alors les yeux, comme gêné qu'on le regarde comme ça:

- Quoi? J'ai quelque chose au visage?

- Hum..Non! Non, rien c'est..c'est rien! dit Simon, tout à coup, rouge de honte.

- Hooo, tu m'admirais! Comme c'est mignon! dit Hugo, se foutant légèrement de lui tout en sachant très bien que c'était la vérité.

- Pff, prends pas tes rêves pour des réalités!

- Tiens.. j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part! Ah oui! C'était toi qui refusait mon numéro de portable. Mon pauvre Simon...

- Quoi "mon pauvre Simon.."?

- Tu ne sais franchement pas mentir! Je lis en toi comme dans un livre.

- Non..Si tu savais tout, je pense que tu te jeterais sur moi littéralement! Ou tu prendrais tes jambes à ton cou! pensa alors Simon, un peu tristement.

- Voilà! Fini... Tu as un joli bandage maintenant..Et ta main est enfin soignée la pauvre.

simon releva sa main, et regarda Hugo, surpris:

- T'as des talents cachés dis-moi! T'aurais pas été une femme dans une vie antérieure?

Hugo se coucha alors à coté de lui, passa une jambe au dessus de celle de Simon et approcha son visage au sien:

- Ca expliquerait beaucoup de choses, en effet!

 Il avança alors son visage, fermant les yeux à moitié pour embrasser tendrement la joue de Simon, qui lui, posa ses bras sur le corps de Hugo, ne cherchant même pas à refuser ses avances. Ses lèvres se rapprochèrent rapidement vers celles de Simon. Il déposa alors un baiser sur sa bouche pour ensuite tenter de traverser le barrage pour aller sentir sa langue dans sa bouche. Cela faisait bizarre de se dire ça, mais sentir la langue de Simon contre la sienne le rassurait, et il ne savait même pas pourquoi.
Leur baiser était pour une fois, détendu. Ils ne cherchaient ni l'un ni l'autre à faire du mal ou à aller plus loin. Mais Hugo se redressa tout à coup pour fermer sa boite et se relever:

- Hey! J'étais bien moi, pourquoi te relèves-tu?

- Moi aussi j'étais bien. Mais on va dire que je n'ai pas dormi depuis qu'il est trois heures du matin et je suis un peu crevé! En plus, je t'ai attendu longtemps, ça m'a tué le peu d'énergie qu'il me restait!

- Tu t'es pas rendormi depuis.. ce moment? demanda Simon, légèrement gêné.

Hugo se dirigea vers Simon pour lui enlever ses chaussures et lui faire comprendre qu'il devait également dormir:

- Non! Je n'ai plus dormi depuis. Mais ça tu devais t'en douter. Maintenant, tu dors!

Il déposa un baiser sur les lèvres de Simon pour lui souhaiter une bonne nuit et repartir. Cet air attaché qu'il avait alors que pendant la matinée, il ne l'avait même pas encore perdait quelque peu Simon. Il se sentait bien, passant son doigt avant de se mettre pour dormir sur le bandage qu'il avait fait à la perfection mais envoya un dernier message à Hugo:

- Au fait, comment es-tu rentré?

Simon reçut une réponse à peine deux minutes plus tard:

- C'est un don en plus de mon incroyable sens de la guérison!
Dors bien, et ne rêve quand même pas trop de moi! :)

Simon referma le clapet de son portable en souriant, se disant qu'il avait vraiment un égo surdimensioné, pour ensuite s'endormir. Il ne suffit que de quelques minutes pour qu'il aille dans les bras de Morphée, ayant posé son bras près de son visage, dernière belle attention que Hugo lui avait offert, très apaisé... Hugo pensa, lui, un bon moment. Réfléchissant à ces différentes choses qui faisait qu'ils s'accrochaient sans le vouloir l'un à l'autre. C'était surprenant ce besoin qu'ils avaient d'être tout le temps ensemble. Après une heure de pensées incessantes, il préféra se relever, pour aller rejoindre Simon. Il ouvrit rapidement la porte, essayant de ne pas se faire voir, pour la refermer le plus doucement possible. Heureusement, il ne réveilla pas Simon qui avait plaqué son dos contre le mur comme à chaque fois qu'il s'endormait. S'il n'y avait pas de mur, il s'effondrait, et c'était ainsi depuis qu'il était tout petit. Hugo ouvrit les couvertures pour se "faxer" à coté de lui et essayer de ne surtout pas le réveiller. Une fois couché, Simon bougea, et se mit brusquement contre Hugo, passant son bras sur lui. Hugo ouvrit un bras alors pour laisser Simon, encore assoupi, se faufiler contre lui. Ce geste était sûrement inconscient, car pour le peu qu'il soit éveillé, il ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'il faisait. Simon passa sa tête contre le torse de Hugo pour chercher une postion confortable tout en faisant un soupir et se rendormir de plus belle. La situation maintenant totalement détendue pour Hugo, il s'endormit sous des pensées de bien-être...
Il était maintenant six heures et demi du matin. Le réveil de Simon sonna, et celui-ci se réveilla pour tendre le bras et l'éteindre.
Une fois éteint, il s'étendit, les yeux toujours fermés en bayant à s'en faire décrocher la machoire. Il ouvrit les yeux et sursauta! Une fois assis, il réveilla Hugo:

- Hugo! Hugo, réveilles-toi! Qu'est-ce que tu fous là??

- Mmh, tais-toi et dors encore un peu!

Hugo prit le cou de Simon pour le forcer à poser sa tête contre sa poitrine. Mais Simon se releva:

- J'ai cours aujourd'hui moi! Et toi aussi, vu qu'on a mathématiques. Encore..

- Ho quel enthousiasme pour aller à ce cours. Ce ne serait pas tes études par hasard, les maths?

- Je commence à ne plus rien comprendre, ça m'énerve c'est tout! dit Simon en essayant de se relever en passant au dessus de Hugo.

Mais celui-ci prit Simon par les bras et l'attira pour qu'il se couche ainsi sur lui:

- Si tu veux, je t'expliquerai.

Simon regardait Hugo, content et en même temps, il restait septique. Cette attitude qu'il avait depuis la veille ne devait certainement pas encore durer longtemps! Il détestait savoir qu'il était complètement attiré par Hugo, se dire qu'il était homo le dégoutait. Et pourtant, il pensait également qu'il devait se faire à l'idée, car il n'aurait plus su se passer de ses baisers et de son regard posé sur lui. Il posa alors un baiser sur les lèvres de Hugo, pour ensuite se lever:

- Tu devrais t'en aller. Parceque si un mec te voit ici, on sera la risée de tout le bahut et je n'en ai aucune envie!

Hugo se leva alors, et frôla les fesses de Simon pour enfin repartir en vérifiant s'il n'y avait personne. Simon se recoucha alors un moment, en essayant de respirer chaque parcelle de son lit encore imbibé de son odeur, si relaxante et fraîche. Il s'apprêta finalement, ayant pris une douche en espèrant chaque minutes de voir Hugo. Une fois devant l'auditorium, les élèves attendaient  le professeur ouvrir la porte. Simon vit Hugo, s'appuyant de son dos contre le mur, son mp3 aux oreilles. Simon voulut se diriger vers lui, mais vit tout à coup ses "amis" l'appeler, avec d'autres groupies et autres idiots qu'il détestait. Simon avait comme un dilemne à ce moment-là. Hugo le regardait, un léger sourire se dessinant sur son visage, un regard de défi. Mais intérieurement, Hugo savait très bien la réaction qu'il allait avoir...
Et il pensait vrai, car Simon se dirigea vers son groupe, en baissant la tête, gêné de le laisser en plan. Il ne voulait pas que l'on croit qu'ils étaient amis à présent.
Hugo le regardait, perdant son sourire... Il avait beau s'y attendre, l'espoir de le voir venir près de lui était présent malgré tout, et malheureusement, ce n'était pas le cas.