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Jeudi 5 avril 4 05 /04 /Avr 20:51

Trois jours supplémentaires passèrent. Simon s'éloignait pas mal de son groupe de "désespérés", les trouvant trop ringards et arrogants. Il pensait également tellement à Hugo que ne pas le voir ne fut-ce qu'une journée le désespérait de plus en plus.
Depuis ce baiser, il avait totalement perdu le sommeil. Il se remémorait sans cesse ce baiser, ces caresses et également ce rejet. C'était tellement intense qu'il se forcait presque quelques fois à repenser au rejet de Hugo pour ne pas bander. Il était trois heures du matin, et Simon croyait devenir fou à le savoir si près, et savoir qu'il ne lui adressait plus la parole depuis ce soir-là.
Sous un coup de folie peut-être, ou de lucidité, il jeta ses couvertures et monta alors rapidement et resta planté devant sa porte quelques minutes, le coeur battant.
Il voulut frapper à la porte, mais à deux centimètres d'elle, il stoppa pour ensuite essayer d'ouvrir simplement la porte et par un heureux hasard, il l'avait laissé ouverte. Etait-ce réellement un hasard ou Hugo espèrait-il tout simplement, telle était la question.
Simon ferma la porte derrière lui et se dirigea lentements vers Hugo essayant de ne pas le réveiller. Il le regarda alors en train de dormir, son t-shirt remontant, laissant apparaître un torse très attirant. Simon ne se controlait plus, et passa alors ses doigts sur son ventre, ce qui fit réagir Hugo et bougeant légèrement. Il dit alors quelque chose, semblant faire un rêve très d'agréable:

- Si..mon! mmh..

Celui-ci sourit légèrement en s'imaginant de quel genre de rêve il s'agissait pour ensuite monter dans le lit doucement et se mettre au dessus de lui, se collant au maximum contre son intimité et son ventre. Il commença alors à lui embrasser le cou sans jamais que Hugo ne se réveille et comprendre que même dans la réalité, cela se passait! Ce n'est que quand Simon laissa sa main vagabonder dans le bas de du ventre de Hugo que celui-ci se réveilla en sursaut. Il mit ses mains sur les épaules, effrayé et prêt à le jeter dehors, mais une fois qu'il vit que c'était Simon, il baissa étonnement les mains:

- Qu'est-ce que tu fous?

- Laisse-toi faire. dit Simon, le regard empli de désir.
Je sais que t'en meurs d'envie, ton rêve t'as trahi.

- Je ne rêvais pas de toi! dit Hugo, essayant de se rattrapper, extrêmement gêné.

- Malheureusement, je t'ai entendu: Simon...mmh!

Simon sourait légèrement en l'imitant, mais Hugo, lui, ne le prenait pas aussi bien:

- T'es vraiment qu'un sale con!

- Mais tu m'aimes quand même.

Simon reprit alors ses baisers là où il avait arreté, essayant de déstabiliser au maximum Hugo, qui fermait déjà les yeux pour se concentrer à ne pas tomber dans le panneau. Simon se mit alors à coté de Hugo, tout en gardant une jambe sur la sienne et commencer à lui caresser l'intérieur de ses cuisses:

- Simon..arretes ça! dit Hugo, serrant déjà les draps pour ne pas se jeter sur lui.

- Arretes-moi alors si tu ne veux vraiment pas.

Ce défi fit craquer immédiatement Hugo, qui lui prit soudainement la bouche et aller chercher sa langue avec une avidité surprenante. Il était devenu totalement différent, semblant devenir fou à l'idée d'avoir attendu si longtemps. Ils se collèrent le plus fort qu'ils le pouvaient, ayant besoin de sentir l'intimité de l'autre contre la sienne, voulant absolument se toucher et se frotter l'un contre l'autre... Ils s'embrassaient d'un tel érotisme et se caressaient tellement intimimement, que leur érection respective se fit vite sentir. Simon trouvait cela très bizarre au début, sentir un autre sexe que le sien était complètement neuf pour lui, il était dans une zone étrangère, dans laquelle il avait besoin de Hugo pour le diriger.
Mais il prenait vite confiance, et une fois qu'il descendit sa main pour la rentrer dans le boxer de Hugo et lui caresser les fesses, celui-ci prit peurt, se rendant compte de ce qu'il se passait. Hugo voulut se redresser maisSimon mit sa main sur son épaule et le plaqua au lit:

- Tu crèves d'envie de moi, et tu me rejeterais une deuxième fois? Je refuse!

- Ce n'est pas à toi de décider... répondit Hugo en colère.
Dégage de là!

Mais Simon ne l'entendait pas de cette oreille et lui lècha les lèvres pour le forcer ensuite à céder le passage avec sa langue pour la rentrer dans la bouche de Hugo et aller chercher la sienne. Celui-ci essaya de se débattre un moment, mais en voyant que cela ne servait strictement à rien, il prit subitement ses bras autour du cou de Simon pour approfondir leur baiser voulant qu'il prenne totalement possession de la bouche de l'un l'autre.
Simon rententit alors le coup, en passant sa main à l'intérieur de son boxer et cette fois-ci, Hugo n'eut aucune réaction. Simon pensa même qu'il l'avait encore serré plus fort. Celui-ci lui caressa alors les fesses de Hugo, puis se dirigea lentement, et légèrement effrayé, vers le sexe de Hugo. Il frôla alors de sa main tremblante le pénis en érection pour ensuite le caresser, avec peu d'assurance pour laisser rapidement son désir et son envie de lui le caresser plus intensément. il lacha soudainement la bouche de Hugo, qui lui, était frustré de la fin de ce baiser si passionné:

- Hugo... J'ai trop envie de te sucer! dit-il alors dans un souffle difficile, ne s'étant pas laché une seconde depuis longtemps.

- Vas-y. Suce-moi, je n'attends que ça! Si tu veux ma queue, prends-la!!

Simon se redressa, quelque peu surpris d'entendre Hugo, gentil garçon bien élevé, parler de cette façon mais il devait avouer que ça le rendait encore plus séduisant.
Il aida alors Hugo à se redresser pour lui enlever son t-shirt et le recoucher sans ménagement et recommencer ses baisers si profonds. Il passa sa langue après dans son cou, pour descendre sur son épaule tout en lui caressant le torse et les hanches. Sa langue passa alors vers les mamelons durcis de hugo, qui ressentit un frisson supplémentaire en la sentant à cet endroit qu'il trouvait à son habitude, si érogène. Ses gémissements devenaient de plus en plus insistants, ne se rendant plus compte de l'endroit où ils étaient. Simon se releva alors pour lui mettre sa main sur la bouche:

- Si tu continues, on va se faire capter! Qu'est-ce qu'on dira si on trouve deux mecs dans le même lit à faire ça?

- Rien ne t'empêche de rester!!

Ils gardaient tous les deux cet air détestable l'un envers l'autre mais cette envie qu'ils avaient les rendaient complètement fous. Ils fallaient qu'ils assouvissent leur désir, trop mit de coté jusqu'à maintenant:

- Je resterai! Et toi aussi tu resteras! Je ne veux pas qu'on s'arrête là, pas maintenant...

Simon semblait tellement déterminé que Hugo ne cherchait même plus à se débattre, et puis il en avait autant envie que lui:

- Suce-moi Simon! Je veux que tu la prennes dans ta bouche, j'en peux plus d'attendre!

Simon s'approcha alors de Hugo pour l'embrasser. Rien que ces baisers le rendait déjà chaud au point d'exploser, et commença à faire descendre sa langue sur le corps de Hugo, tout en posant des baisers très tendres.
Il arriva soudainement au boxer de Hugo, et l'enleva pour laisser apparaître un sexe qui était vraiment trop à l'étroit:

- ah,j'en pouvais plus de ce boxer, il allait me rendre dingue!

Simon regardait les parties intimes de Hugo d'un regard de braise, il semblait vraiment attiré par elles, et ne voulait plus que y toucher. Il attira alors sa bouche vers son bas ventre pour ensuite descendre jusqu'au pénis de Hugo. Il hésita tout à coup, un peu effrayé de savoir ce qu'il allait faire, et à quoi il allait toucher. Hugo se releva alors pour déposer un léger baiser sur ses lèvres et se recoucher:

- Vas-y Simon! Suce-moi comme tu aimerais qu'une fille te le fasse...

Simon eut comme un déclic et commença à lècher les testicules de Hugo, semblant apprécier la sensation que cela faisait. Il passa sa langue après, sur la longueur du pénis de Hugo, qui lui, essayait de remplacer les gémissements par une respiration forte. Il s'accrochait davantage aux draps à chaque coups de langue que lui déposait Simon. Celui-ci prit tout à coup le pénis de Hugo en pleine bouche, l'enfoncant dans sa gorge le plus profondément possible:

- aah Simon!  Tu..la prend tellement..profondément! C'est..aah! Génial!

Simon s'y prit très bien, peu-être manquait-il légèrement d'assurance, n'osant pas faire ce qu'il voulait, mais Hugo prenait un plaisir évident. Voir Hugo prendre son pied comme ça, lui donnait encore plus envie de lui procurer la jouissance... Hugo éjacula alors dans un gémissement qui en disait long. Simon releva la tête après avoir lèché chaque parcelle du corps de son partenaire enduite de sa semence, un léger sourire se dessinant sur son visage:

- Tu es vraiment différent du coincé que tu parais en cours!

- Coincé, moi? Ha, laisse-moi rire! Tu t'es vu?

- Je suis populaire moi Monsieur! Alors, personne ne me trouve coincé.

- Si! Moi...

- Alors, t'as pas aimé? demanda-t-il en s'avançant vers lui tel un prédateur. Mais Hugo ne se sentait plus menacé, il l'avait entre ses mains maintenant et bizarrement, il en était certain:

- Ouais, c'était bien. Mais maintenant, tu peux t'en aller! J'ai cours tôt moi demain. Et puis, tu es certainement bon au pieu mais quand il s'agit d'autre chose, tu disparais!

Simon regarda Hugo, fronça tout à coup les sourcils et prit Hugo par la gorge, le regard menacant:

- Tu racontes ça à n'importe qui, et tu es mort! Tu m'as forcé à faire ça, c'est dégueulasse!

- Je t'ai forcé bien sur... C'est pas toi qui m'a plaqué contre le lit pour ne pas que je relève?

Simon étranglait presque Hugo, la voix à présent haineuse:

- Sale con! Je suis pas une pédale. C'est à cause de tes idées stupides, mais je ne fais jamais deux fois la même erreur!

Hugo empoignait le bras de Simon, pour lui faire comprendre qu'il ne savait plus respirer. Celui-ci le lâcha alors pour se relever,  regarder s'il n'y avait personne et partir le plus rapidement possible. Il retourna alors dans sa chambre, en claquant la porte, se fichant totalement de savoir s'il réveillait quelqu'un ou pas. Il s'affala dans son lit dans un soupir fatigué:

- Quel salaud! Il s'est bien foutu de moi. Pfff, je le déteste! Je le déteste, c'est à cause de lui tout ça!!!! Je le hais...

Il se retourna alors vers le mur. Son regard était encore perdu et noir... Se faire rejeter après ça, c'était encore pire que l'autre soir. Ca lui faisait horriblement mal mais il ne voulait pas se l'avouer, il ne voulait pas s'avouer dominé dans n'importe quel domaine. Il détestait se sentir mal, et là, Hugo n'y avait pas été de main morte. Il n'avait plus qu'une envie, c'était de revenir dans la chambre de Hugo pour lui en flanquer une et cesser ce mal qui le rongeait de l'intérieur. Pleurer était une chose qui le rendait encore plus en rage, et ce n'est que quand il sentit les larmes lui monter aux yeux qu'il se releva et marcher dans sa chambre:

- Je ne pleurerai pas pour un mec pareil! Surtout pas après ce qu'il a fait! Salaud, pourquoi est-ce que tu me rejètes comme ça?! Je te déteste! murmura-t-il, comme pour essayer de se persuader que cela n'avait aucune espèce d'importance pour lui.

Il s'assit ensuite sur son bureau et alluma son ordinateur pour essayer de se changer les idées. Mais rien n'y faisait, sa colère et sa peine ne s'attenuaient, ni l'une ni l'autre! Il mit ses mains sur sa tête, semblant fou de rage:

- Oublie-le! C'est un salopard! Il n'en vaut vraiment pas la peine.

Mais les larmes lui remontèrent aux yeux en se prononcant ce genre de paroles, il tappa soudainement son poing contre le tiroir de son bureau de toute ses forces. Il se releva alors, sa main saignant, et lui brûlant horriblement mais au moins, il oublia pendant un moment Hugo. Après s'être soigné, il s'endormit finalement, soulagé que les larmes se soient enfuie avec le coup de poing qu'il avait donné. Mais l'on dit toujours que les blessures du coeur laissent des cicatrices. Simon avait préféré  laisser cette fameuse bleussure sur sa main, et non dans son esprit peut-être cherchant la facilité et ainsi, ne pas souffrir. Mais il était clair que ce deuxième rejet l'avait bouleversé, même s'il se persuadait du contraire.
Le lendemain, il se réveilla en retard, n'ayant même pas entendu son portable qui avait sonné trois fois pour rappeler l'heure du réveil. Il se leva en sursaut pour s'habiller vite fait et aller en cours. Heureusement pour lui, il avait cours dans une classe avec un nombre d'élèves restreints, donc il ne se tapperait pas une honte de rentrer dans un grand auditorium avec une centaine de regards rivés sur lui. Il frappa à la porte le coeur battant, et entra. Le professeur était légèrement en colère mais regarda la classe:

- Est-ce que quelqu'un a encore de la place à coté de lui? Je suis désolé petit, mais c'est que la classe est vraiment étroite pour le nombre d'élèves qu'il y a!

Une main se souleva alors, au fond. Simon se dirigea vers cette place directement, mais s'arreta net en voyant qui s'y trouvait:

- Hugo.. murmura-t-il, ne sachant plus du tout quoi faire.

- Vous comptez rester là toute l'heure? demanda alors le professeur.

- Hum.. Non, monsieur. Je..je vais m'assoir!

Il avait réellement l'impression que tout le monde l'avait fait exprès. Un hasard pareil ne pouvait pas exister, il croyait que la classe et le professeur savaient tout et qu'ils avaient fait en sorte que ces deux-là se retrouvent! Simon s'assit donc, essayant de se mettre le plus loin possible de Hugo, prit son bloc et son bic pour faire comme s'il ne le connaissait absoluement pas.
Hugo, lui, prenant les trois quart du banc, ne se bougea pas pour autant, s'amusant totalement de la situation et émettant un léger rire de satisfaction. Cette moquerie fit tourner la tête de Simon vers lui pour afficher un regard assassin, mais refit très rapidement semblant d'écouter le cours. En réalité, être à coté de lui explosait carrément la température de son corps, faisant presque bouillir son sang autant de désir que de haine pour lui.
Une demi-heure passa, Simon s'étant arreté de suivre le cours, tellement inintéressant. Il faisait des petits dessins sans intérets sur sa feuille, une main posée sur son visage d'ennui quand tout à coup, Hugo se redressa sur sa chaise qu'il avait reculé pour se mettre sur les pieds arrière et se pencher. Hugo se mettait toujours au fond de la classe, appréciant qu'on lui fiche la paix, et trouvait toujours un endroit pour se mettre derrière des gens grands quand il ne voulait pas écouter le cours. Il avança sa chaise alors pour poser ses mains également sur son visage dans un soupir éreinté. Simon le regardait du coin de l'oeil, et tourna légèrement la tête en voyant que Hugo fermait les yeux. Il passa tout à coup ses mains dans ses cheveux en bâillant, semblant éreinté:

- Quelle bouche il a ce mec! Ca doit être tellement génial quand il su..

Simon rougit horriblement en ayant ce genre de pensées. ll baissa alors la tête, gêné, ce qui fit réagir Hugo qui remarqua sa soudaine timidité.
Il regarda alors vers le professeur et les élèves, pour ensuite poser sa main sur la cuisse de Simon, faisant exprès d'être le plus haut possible et s'approcha de son oreille pour lui murmurer:

- Tu penses à quoi pour devenir aussi rouge?

- ah..ah rien du tout!!

- Je suis certain que..

Il s'approcha plus de son oreille pour lui murmurer très bas, ne voulant surtout pas se faire entendre:

- ...tu pensais à ta queue dans ma bouche quand je bâillais! C'est pas vrai?

Sa main monta légèrement vers l'entrejambe de Simon, qui rougit davantage en sachant que Hugo comprenait tout de lui! Hugo se redressa pour bien vérifier qu'il n'y avait absolument personne qui les regardait, pour ensuite lècher l'oreille de Simon et se remettre à sa place, enlevant même sa main ce qui frustra Simon.
Celui-ci tourna sa tête vers Hugo, furieux, pour qu'après il lui tourne le dos le plus possible. Seulement, Hugo prit le peu de pouvoir que Simon avait de son côté et faufila sa main à l'intérieur du pull et du t-shirt de Simon, pour le caresser du bout des doigts. Mais Simon, ne s'y attendant pas, sursauta légèrement et parla trop fort:

- Arretes ça!!!

Quelques élèves devant eux se retournèrent, ce qui fit réagir immédiatement Hugo en enlevant sa main et se mettant le plus possible contre le mur.
Après quelques minutes, Hugo reprit la parole, en parlant tout bas:

- Qu'est-ce que tu as fais à ta main?

Simon baissa son regard malgré qu'il était fixé devant lui, et prit un ton plus peiné:

- Rien! Je me suis cassé la figure!

Hugo compris très bien ce qu'il s'était passé. il y avait à peine 10 heures qu'ils ne s'étaient pas revus et tomber en laissant apparaître  des doigts presque bleus sous le coup, il n'y avait que peu de choses qui pouvait signifier tout ça: Frapper quelqu'un ou quelque chose. Il n'osa même pas imaginer dans quel état était son poing, caché par une bande.
La fin du cours se passa ainsi, tous les deux se niant le plus possible, par frustration simplement. Simon ne savait pas du tout ce qu'il devait faire ni comment le prendre. Hugo jouait littéralement avec pieds, et ça le rendait hors de lui!

Par lutraah - Publié dans : Un amour calculateur
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