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Jeudi 6 septembre 4 06 /09 /Sep 22:16
Noah s'était mit à mon déménagement d'une vitesse que je voyais tout défiler devant mes yeux sans savoir quoi faire. C'ets à ce moment que je pus remarquer que je ne tenais pas à grand chose, si ce n'avait été que moi, j'aurai tout laissé ici. Mais Nah ne l'entendait pas de cette oreille... Etant horriblement maniaque, il arrivait à trier toutes mes affaires sans spécialement savoir si elles avaient beaucoup de valeurs pour moi. En deux journées, il était parvenu à emballer le double de ce que j'avais fais et partait déjà jusque chez lui pour m'y installer .En trois jours, il avait réussi à faire le nécessaire et donc, le 23 décembre, je vivais officiellement chez Noah. Sa forme olympique était presque fatiguante pour moi... Même après trois jours de "sport intense", il arrivait encore à avoir la forme pour sortir le nécessaire pour faire son sapin de Noël que nous avions légèrement zappé par l'imprévu. Je me décidai donc de prendre un prétexte pour aller chercher le cadeau de Noah qu j'avais déjà choiis depuis longtemps, et allai donc acheter ce qu'il fallait pour lui faire un repas de réveillon et un de Noël... lui se contentait bien entendu cette fois, d'aller se reposer, n'en pouvant plus.
Je rentrai donc à 19h00 où nous pûmes enfin pûmes enfin décompresser. Noah avait commandé chinois et nous nous étions plantés devant la télévision. Après avoir mangé, Noah posa directement sa tête sur mes genoux comme s'il le faisait depuis toujours. Je passai ma main ma main dans ses cheveux lentement:

- Tu sais que tes cheveux deviennent longs?

- Je devrai les couper d'après toi?

- Non... Ca te rends plus sexy quand tes cheveux tombent légèrement.

- Mais je suis déjà super sexy d'avace, je dois être un vrai sex symbol à présent.

- Ca, je ne te le fais pas dire...

Il ne nous suffisait que de cela pour à nous s'attirer comme des aimants, même si nous avions cette fois fait notre de recors qui était de trois jours et non plus de vingt heures. En le regardant ainsi, je ne pus m'empêcher de me relever, l'obligeant à se redresser, ce qui ne semblait pas lui plaire:

- Qu'est-ce que tu fais? On était bien là...

- Viens... dis-je en lui tendant la main, Noah comprit rapidement l'insinuation.

- Mais, on va pas laisser tout le bordel là quand même! dit-il en regardant les restes de notre commande.

- Pitié Noah, laisse ça maintenant. Ca fait trois jours qu'on trinque, on a bien droit à avoir un peu de bon temps, non?

Cette phrase suffit heureusementà le faire décider. Il se releva et me suivit jusqu'à la chambre. Il ferma la porte d'un léger coup de pied et s'approcha plus de moi avec un grand sourire. Soudainement pressé, il m'ouvrit mon pantalon rapidemen tout en disant:

- C'est vrai que trois jours... C'est vraiment long pour nous! On va rattraper le temps perdu.

Bizarrement, je n'avais pas envie de me jeter sur lui. J'avais nvie de prendre mon temps, de l savourer à ma guise et lui arrêta alors les mains. Il fut surpris au premier moment quand il vit que je posais ses mains sur mes hanches et m'approcha alors lentement de son visage. Je pensais n'avoir jamais embrasser quelqu'un aussi délicatement, je sentais bien que la douceur et la patience était un terrain inconnu pour lui. J'étais fier d'avoir beaucoup plus d'expérience dans ce domaine et je voulais soudainement lui faire comprendre que je tenais à lui en le touchant lentement, en l'embrassant tendrement et en lui faisant l'amour...Je passai donc mes lèvres sur les siennes dans une lenteur calculée, sentant que ça lui faisait tellement d'effet qu'il en restait paralysé. Il restait droit comme un "i", et gardait ses mains là où je les avais posées, bougeant très légèrement les lèvres... Quand je me redressai, je le vis rester quelques secondes les yeux fermés et le visage encore avancé vers moi, ce qui me fit sourire. Noah sembla tout à coup revenir à la réalité et rougit violemment. C'était la premièe foi que le voyais rougir autant et je ne m'empêcher de rire en passant ma main sur son visage:

- Te fous pas de moi, on m'embrasse jamais comme ça! di-il en baissant la tête de gêne.

- T'es mignon... lui répondis-je en le prenant dans mes bras jusqu'à ce que Noah redresse le visage pour plonger ses yeux dans les miens pour me murmurer en se resserant un peu plus contre moi:

- Encore...

Après lui avoir souris quelques secondes, je m'y remis donc en passant cette fois ma langue en faisant exactement le même manège. Je entais que Noah se resserait de plus en plus contre moi, sentant alors bien son érection. Lentement, je passai ma main sur son torse pour arriver au bord de son pull et lui lâcha alors la bouche pour lui enlever. Mais à peine eus-je le temps de lui retirer que je sentis qu'il m'attira à lui en mettant sa main derrière ma nuque pour reprendre le baiser au plus vite. Je le rendais déjà accro à cette façon de faire... Je réussis finalement à retirer mon t-shirt sans trop de difficulté et le poussa ensuite douement jusqu'au lit où je le fis basculer. Mais alors que je voulais me coucher, il m'arrêta brusquement et s'assit sur le bord du lit en me tirant près de lui en posant ses mains sur mes fesses.
Noah m'enleva rapidement mon jean mais me laissa pourtant mon boxer qui n'aurait plus su cacher mon érection... Ses lèvres virent rapidement se poser sur mon bas ventre et il finti par enlever mon boxer lentement, passant sa langue tendrement au fur et à mesure de ma peau découverte. Il me rapprocha encore un peu et prit alors mon sexe en main pour commencer d'abord à l'embrasser. Je posai directement ma main sur son épaule en sentant l'effet que cela faisait et ne parvenait plus à me retenir de gémir bruyemmen une fois qu'il débutait des vas et viens profonds, avalant presque mon sexe en passant un main sur mes testicules et m'enlacant avec l'autre bras. Je devais aouer que Noah était vraiment doué pour les fellations. Il parvenait à jouer avec sa langue à la perfection et arrivait également à avaler parfois complètement mon sexe, c'était à se damner... Bizarrement, ce soir-là, ce fut la première fois que je m'étais réellement dit que je ne jouirai autant avec personne d'autre que lui.
Quand il sentis qu'il avait assez gonflé mon pénis, il défit son pantalon lentement et se releva pour l'enlever. Nos bouches ne se lachèrent plus avant un bout de temps... Je sentais Noah excité comme jamais et pourtant, malgré son corps chaud comme la brase et son érection, il ne demandai pas une seule fois d'aller plus vite dans les étapes. Ses mains passaient sur mon corps et laissaient à chaque endroits une chaleurs qui s'attenuaient dès que ses mains allaient ailleurs. Sa langue se laissait petit à petit controlée par la douceur plutôt que par le désir, il apprenait incroyablement vite. Je me redressai finalement et m'accouda au lit tandis que je prenais mon sexe pour le prendre. Malheureusement, vu que nous n'avions pas préparé, Noah s'arqua légèrement et gémit de douleur en me sentant le pénétrer. Je gardai toujours la même position et lui murmura en lui embrassant le cou:

- Fais-toi du bien en attendant, Noah.

Je pris alors sa main que je déposai  sur son intimité, que je me mis à caresser en même temps que lui. Finalement, n'en pouvant plus, je me remis bien en face de son visage et fis de premiers vas et viens très lents, qu'il semblait apprécier rapidement pendant qu'il continuait à se masturber...
Il me demanda soudainement d'y aller plus profondément, ce que je fis en reprenant sa bouche à nouveau. La façon dont il me caressait de sa langue me faisait clairement bien comprendre qu'il était en train de prendre un pied d'enfer...Finalement, il m'attirait à lui d'un bras tandis qu'il sentait la jouissance venir en continuer à se masturber plus rapidement. Nous étions dans un état d'excitation rare, et je ne pus m'empêcher de lui donner des coups de reins plus brusques avant de jouir dans un cri. Noah, lui, s'était cette fois posé les deux mains sur la tête et se les étaient passés dans les cheveux en jouissant, son corps se arquant en resserant les cuisses un peu plus contre moi... Je voulus me retirer ensuite pour me coucher à côté de lui, mais Noah m'en empêcha en m'enlacant contre lui pour tenter de reprendre sa respiration et ses esprits...
Je ne me rendis pas bien compte que nous nous étions vite endormi. Je m'étais finalement couché sur le côté et Noah s'était mis contre moi en m'enlacant...
Vers trois heures du matin, alors que je ne sentais plus Noah contre moi, je voulus rejoindre ses bras mais ne toucha que les draps froids. Je me redressai vivement, la peur de ce qu'il pouvait se passer au ventre... Je me relevai ensuite en l'appelat quand je tombai tout à coup sur Noah dans la cuisine, assis par terre, la tête posée contre une armoire et la bouche entrouverte. En voyant ça, je crus avoir une des peurs de ma vie. Je me jetai à ses pieds sans savoir quoi faire. Son visage était blanc comme un linge, son bras était posé à terre avec la seringue utilisée à bout de doigts et il tentait de se remettre aux mieux de sa crise d'hyperglycémie. Je mis ma main sur son visage en m'agenouillant à ses côtés:

- Noah, ça va?

- Oui...ne t'insquiète pas... Ca va passer, il faut juste un peu de temps..

Noah se laissa alors tomber lentement sur mon torse dans un soupir. Je l'enlacais tendrement et passai ma main sur son visage et ses cheveux. Ce fut quandil se sentit mieux que je pus le relever, sentant bien que Noah était exténué. En marchant jusqu'à la chambre, il s'accrochait à moi de toutes mes forces en reprenant un peu de celles-ci:

- J'ai pas fais attention à toutes ces saloperies que j'ai mangé ces derniers temps!

- Je suis désolé, c'est ma faute... Le déménagement à du..

- Ne ds jamais qu'une de mes crises et de ta faute!

- Ok, mais là viens, il faut que tu te recouches...

- Je suis sérieux Gwen. répondit Noah fermement en s'arrêtant.

- Bon, très bien. Si tu le veux ainsi...

A peine étions-nous couchés que Noah m'appela et me demanda, les larmes aux yeux et la voix enrouée:

- Gwen, prends-moi dans tes bras...

Je m'approchai alors de lui, posa mon coude au dessus de sa tête et passai ma main sur son visage, mon coeur se serrant légèrement quand je vis une larme couler sur sa joue. Heureusement, il ne fallut pas bien longtemps avant que Noah ne s'endorme à nouveau. Il prit juste la peine de murmurer quelques mots que je ne pus comprendre. Je ne pus même pas me rendormir avant des heures... Je me contentai de le regarder dormir en regrettant de ne pouvoir l'aider à surmonter  cette maladie inguérissable... Tout ce que j'espérais à ce mment, c'était qu'au moins elle ne s'aggrave pas. Tout le monde savait que Noah pouvait mourir rapidement autant qu'il pouvait vivre encore de nombreuses années. Une erreur, seulement une et il pouvait avoir un aller simple avec la mort... Rien que d'y pense, ça m'effrayait horriblment. Vivre sans Noah... Malgré le peu de temps que nous étions ensemble, l'idée que ça arrive un jour me terrifiait. Le lendemain, je me réveillai en remarquant que cette fois, nous n'avions pas changé de place. J'étais toujours la tête posée contre la sienne, mon bras entourant la tête de Noah tandis que lui se sucait interminablement le pouce. Je me détachai difficilement de cette merveilleuse scène et me décidai à me lever pour me préparer à ce que notre réveillon soit parfait. Je me jetai sur la première boulangerie sans faire des folires en sachant que les lendemains de crises de Noah étaient très strictes. Malgré tout, je ne voulais pas que ce soit faché par mes faiblesses... Je voulais passer une bonne journée et attendre le lendemain pour les 32 ans de mon avant. Je vis Noah se relever qu'à midi, apparement encore fatigué mais fâché:

- Pourquoi tu m'as pas réveillé? Merde, on est le réveillon et tu me laisses dormir jusque midi!!

- Je vais bien, merci.. demandai-je en ouvrant un couvercle d'un de mes plats que j'étais en train de préparer minucieusement.

Noah sembla tout à coup regretter son agressivité et s'approcha de moi pour regarder ce que je préparais. Il émit un "mmh" en regardant le plat autant que mon corps, passant sa main sur une de mes fesses pour me déposer un baiser sur les lèvres rapidement avant de regarder plus en détails que je faisais. En le voyant traîner autour de moi, je le fis finalement gouter pour qu'il me lâche et qu'il parte s'habiller. Ce que j'avais prévu arriva, et il s'éloigna donc en réptètant une bonne dizaine de fois que c'était exquis, pour disparaitre dans le couloir afin d'aller s'habiller. Quand il revint, il resplendissait encore plus et apparemment avait fait un effort sur son look pour ce jour, même s'il était toujours très bien chaque jours. Mais bien rapidement, il vint m'ennuyer à nouveau pour que je vienne choisir le sapin avec lui au point que je fus obligé de laisser tomber ce que j'avais commencé en le voyant sauter et gémir comme un gémin autour de moi pendant une demi-heure. Dès que j'acceptai, il me tira la main de force pour être sur que je vienne bien et que je ne change pas d'avis... La journée se passa incroyablement vite, il m'avait fait mourir de rire en voulant mettre ses guirlandes tout seul alors qu'il était bien trop petit, mais étant tête de mule, je ne pouvais pas approcher d'un centimètre. Il était réellement ma bouffée d'air frais, et n'arrêtant jamais de me faire rire pour des bêtes choses.Le soir approchait rapidement... Je m'étais remis à mes fourneaux et lui se contentait de terminer ses petites décorations de tout maniaque qui se respecte et de la table. Mais bizarrement, Noah m'inquiétait. Il nétait pas tout à fait dans son état normal... Il était fort étourdi, et il ne le montrait pas, mais je remarquai qu'il avait souvent de légers malaises et qu'il buvait énormement d'eau. Mon intuition me hurlait de faire attention à lui et à ses moindres faits et gestes; de vérifier s'il prenait parfaitement son traitement et s'il ne fallait pas envisager à ce qu'il aille voir son médecin plus tôt que prévu. Quand il avait fini,il resta bien une heure dans le divan, la main sur la tête et les yeux fermés... Je savais qu'il se passait quelque chose, mais apparemment,il ne voulait absolument rien me dire.
Le dîner était particulièrement bon. Noah, lui, resta septique quelques minutes en repensant à la nuit précédente mais fut vite pris la le gout savoureux de mes plats... Le moment que j'appréciai le plus fut après le repas. Je pense n'avoir jamais autant ris et parlé avec quelqu'un, passant tous deux d'un sujet à l'autre sans se rendre compte que les heures passaient. Finalement, nous restâmes ensemble ainsi jusqu'à ce que je remarque qu'il était minuit. Noah était couché dans le fauteuil et avait posé ses jambes sur moi... Je me couchai légèrement sur lui pour le regarder tendrement:

- Joyeux Noël et bon anniversaire, Noah...

- Déjà?

- Et oui, tu as 32 ans maintenant..

Noah resposa sa tête sur son coussin en soupirant mais finit pas sourire et se redressa brusquement en se rapprochant de moi pour se mettre à quelques centimètres de mon visage:

- Joyeux Noël Gwen.

Ses lèvres rejoignirent les miennes et se déposèrent les unes contre les unes dans une infinie douceur. Elles avaient légèrement le gout du vin et sa langue rencontrant la mienne dans une telle passion m'excitai presque instantanément, sans pour autant que Noah cherche à me séduire. En sentant que je bandais légèrement, je le couchai dans le divan en passant ma main lentement sur son torse. Seulement pour la première fois, Noah en sentant ma main lui caresser son intimité, lâcha ma bouche et semblait tout à coup gêné:

- Gwen, je... T'as vraiment envie de finir au lit de cette façon après une bonne soirée comme ça?

- Au moins, on la finira en beauté.

Je repris alors des baisers dans son cou et repris les caresses sur son sexe intensément mais il me repoussa à nouveau délicatement et se releva en s'excusant pour finirpar se diriger vers ses médicaments. Je me relevai également et m'approchai de Noah qui sortait quelques pilules, les mains tremblantes:

- Qu'est-ce que tu as Noah? Depuis que tu as eu cette crise la nuit dernière, tu es...étrange!

- Etrange... Qu'est-ce que tu veux dire? me demanda-t-il nerveusement.

- Tu ne sembles pas bien. TU essaies de le cacher mais je le vois bien que ton état ne s'améliore pas depuis ta crise d'hyperglycémie. Et tu te bourres de médicaments, ça fait peur!

- Je ne veux pas te parler de ça!

- Il le faudra pourtant un jour..

- Pourquoi tu me parles de ça maintenant? Tu es frustré parce que j'ai refusé que tu me baises? J'ai pas envie qu'on parle de ça, c'est clair?

C'était bien la première fois que Noah me parlait et me regardait de cettef açon. Il jeta alors sa boite de pilule sur son meuble et s'éloigna pour prendre un verre d'eau. Je ne comprenais pas pourquoi il était devenu si soudainement aussi agressif et ça me faisait réellement mal de le voir ainsi alors qu'il était tellement gentil et agréable aux habitudes. Trop vexé, je me dirigeai finalement dans la chambre en le traitant de pauvre con, Noah ne répondit même pas et ne chercha pas à s'excuser de suite. Ce fut une dizaine de minutes plus tard, alors que je m'étais assis sur le bord du lit pour réfléchir, que je vis Noah arrver doucement. Il vint s'assoir à côté de moi mais restait muet jusqu'à ce qu'il me donne un léger coup d'épaule pour que je ne l'ignore pas. Il posa finalement sa tête sur mon épaule et me regarda, un peu gêné:

- Excuse-moi... Je me suis emporté et j'ai gâché notre soirée!

Je tournai ma tête vers lui et finit par sourire en voyant sa tête. Il me faisait craquer et je savais que cela pouvait être une façon de me manipuler, mais je ne pouvais rien faire contre ça. Je me contentai de déposer un baiser sur sa joue et à lui sourire pour lui faire comprendre que c'était oublié:

- Tu ne l'as pas gâché crois-moi. C'est juste que je m'inquiète pour toi. Tu n'es plus tout à fait le même, et je déteste remarquer que tu n'es pas bien alors que tu ne me dis rien.

- Je suis désolé, mais.. je ne veux pas en parler! C'est à moi seul de supporter ça.

- Ce n'est pas vrai, tu n'as pas à souffrir seul! Je suis là moi, tu n'es pas seul.

Noah se releva alors, apparemment à nouveau agacé:

- Si bien sur qu'on est seul quand on est malade. Tu es bien placé pour le savoir, non?

- Arrete d'être aussi agressif quand je veux te parler de ça, c'est franchement insupportable! répondis-je en me relevant également.

- Je ne suis pas agressif, je veux juste qu'on me fiche la paix et qu'on me laisse vivre ça tout seul!

Le voir ainsi me brisait le coeur. J'avais tellement envie de l'aider... Et le voir refuser toute aide de ma part me rendait complètement fou. Je lui pris alors fermement les épaules et le regardait, presque menacant:

- Parles-moi Noah! Dis-moi aussi que tu es malheureux et que tu regrettes de ne pas vivre normalement.

- A quoi ça servirait? me demanda-t-il alors en essayant de se débattre.

Je le pris alors dans mes bras de force et le serrait à l'étouffer, malgré que Noah essayait toujours de se défaire de mon emprise:

- Noah, ne garde pas tout pour toi et ne fais pas semblant d'être heureux! Je sais que tu ne l'es pas, et je sais que tu as envie de me parler mais tu bloques à chaque fois. Je t'écouterai le temps qu'il le faudra, alors... parle, pleure ou hurle, mais fais quelque chose parce que je veux partager ce que tu ressens. Je tiens à toi et te voir ainsi me rend fou!

A ma dernière phrase, il arrêta instantanément de se débattre et resta sans bouger jusqu'à ce que je sente qu'il me serrait légèrement. Mais alors que je lui relevai lentement le visage, je fis plus attention à son état. Il semblait tout à coup incroyablement fatigué jusqu'à ce qu'il me pousse assez brusquement pour sortir de la pièce et se diriger dans la salle de bain. L'entendre vomir me rendit encore plus mal que je ne l'étais. Pourquoi me cachait-il pleins de choses? Je ne comprenais pas pourquoi il voulait vivre ça seul et ne pas me dire que son état n'était pas des meilleurs. J'avais tellement peur que tout s'aggrave, que Noah me cache qu'en réalité sa maladie le bouffait de plus en plus. Je n'imaginais même pas à quel point...

Je pus que me résigner à l'accompagner dans cette épreuve, à le soutenir du mieux que je le pouvais. Je voyais qu'il était mal à mourir et que ne pas en parler n'arrangeait rien,mais je le comprenais parfaitement. On a tellement l'impression que d'en parler ne change rien, qu'on finit petit à petit à perdre l'habitude de se confier jusqu'à ce que l'on ne sache même plus le faire. Je n'avais jamais vu Noah aussi blanc et il paraissait tellement triste... Il se releva finalement et se passa le visage sous l'eau en pleurant de mal-être d'avoir été malade et finit par poser ses mains sur l'évier, la tête baissée et le visage mouillé:

- Je suis désolé.. murmura-t-il.

Sa voix était épuisée, il me disait ça dans un souffle de désespoir et je ne pus m'empêcher d'à nouveau m'approcher de lui pour l'aider à se relever pour l'emmener au lit:

- Désolé de quoi? Tu n'as pas à t'excuser de quoi que ce soit.

Je le couchai ensuite et m'asseyai sur le bord du lit tandis que lui reprenais la parole:

- C'est Noël et... je foire tout avec ma..ma mauvaise humeur et je viens en plus de gerber!!

- Tu n'y peux rien, et tu n'as absolument rien foiré Noah! J'ai passé une superbe soirée...

Je restai finalement quelques secondes jusqu'à ce qu'il me demande d'aller lui chercher de l'eau, ce que je fis immédiatement. Quand il buvait, j'avais l'impression qu'il était mort de soif. La bouteille d'un litre que je lui avais passé se vida en seulement quelques minutes et quand il remarqua qu'elle était "déjà" vide, il la jeta sur le sol de rage et finit par poser son bras sur ses yeux jusqu'à ce que je remarque qu'il pleurait. Noah finit par sècher ses larmes en tentant de se voir le moins possible et dit encore, d'une voix enourée:

- Excuse-moi!! Je fais vraiment n'importe quoi!

- Arrête de t'excuser veux-tu, tu n'es en rien responsable de ce que tu vis!

A nouveau, je regardai quelques secondes Noah qui ne semblait pas pour autant moins gêné et moins énervé de la situation jusqu'à ce qu'il dise dans un souffle qui me coupa le mien:

- Je vais mourir, je le sens...





Ju et zazette, c gentil de vous être inquiétés pour moi, et c'est vrai que cette semaine a été quelque peu mouvementée. Ca fait longtemps que je devais terminer ce chapitre, mais j'ai eu énormément de soucis familiaux qui ont fait que pour le moment, c'est le bordel et que personne ne va très bien à la maison. On se remet tout doucement, mais je n'ai pas eu le coeur ni le temps à écrire quelques jours. Désolée de ne pas avoir donné de nouvelles, mais même ça me demandait un effort surhumain...
Par lutraah - Publié dans : Tant qu'il est encore temps...
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