Après avoir mangés et avoir reçus un nombre incalculable de compliments et ma cuisine qui était parfaitement suivie au régime de Noah, qui avait près le même que le mien. En clair, nous devions avoir une alimentation des plus saines et je repensai tout à coup:

- Mais... Quand on était à la foire quand on s'est rencontré, tu as bien dis que tu voulais tout manger!! Et ta barbe à papa, c'est bourré de sucre!

- Est-ce que je te dis quelque chose quand tu sors en boite le jour de ta sortie de l'hôpital?

- C'est vrai.. dis-je en baissant les yeux.
Excuse-moi.

- On n'a qu'à se suivre mutuellement. Si tu fais trop d'effort, je te donne un coup de pied au cul et..

- Si tu manges des saloperies, je m'empresserai de te le faire regretter! dis-je en le coupant dans son élan.

- Et comment est-ce que tu comptes le faire..? me demanda-t-il en passant son pied sur jambe et remontant soigneusement mon pantalon.

- On verra ça en temps et en heure gros pervers.

- Hey!! Qui est-ce qui, encore il y a 2 ou 3 heures, m'a presque pris de force sur l'armoire?

- De force..?

- Presque! se rattrapa Noah en me faisant son sourire chameur.

Je me levai avec les assiettes et me dirigeai vers l'évier pour faire la vaisselle. En me retournant par simple curisité de ce que pouvait faire Noah, je le vis en train de me matter les fesses sans aucune gêne. Mais il se releva comme si de rien était pour venir m'aider et prit un essui. A peine que j'eus le temps d'ouvrir le robinet que je sentis qu'il prit déjà son élan pour me frapper le plus fort possible les fesses avec son fichu essui:

- Aaaah, putain Noah ça fait super mal!!!

- C'était bien l'idée! me dit-il en rigolant et sautillant près de moi, apparemment très fier de lui.

Mais il ne s'attendit pas également à recevoir presque tout un verre d'eau à la figure et resta penché en avant, la bouche grand ouverte en criant que c'était glacé. Ce fut là que la bataille commença. Noah se redressa et ouvrit le robinet pour commencer à m'en lancer autant qu'il le pouvait. C'est à ce moment-là que je pensais que j'avais vu une bouteille d'eau de deux litres posée plus loin que je pris en menacant de la verser toute entière sur Noah. Celui-ci voulut s'enfuir mais glissa sur toute l'eau qui s'était coulée par terre tomba stupidement. En le voyant se cogner violemment le crâne sur le carrelage, je crus au premier moment qu'il était mort. Il ne bougeait plus... Ce ne fut que quelques secondes après que Noah bougea le bras vers sa tête et se redressa légèrement.
Je me jetai sur le sol en voyant qu'il semblait reprendre un peu ses esprits, horriblement inquiet...:

- Noah, ça va? Ne bouge pas... Je suis vraiment désolé, je ne savais pas que tu allais tomber!

- Hey, ne t'inquiète pas! Je suis toujours vivant..me dit-il en rigolant.

Il voulut se lever mais failli à nouveau glisser par malchance... J'étais heureusement là cette fois pour le rattraper. Nous nous regardions ainsi, Noah étant dans mes bras à me fixer avec son regard inexprimable mais il mit sa main tout à coup sur mon épaule pour que je l'aide à se relever. Ce fut là que je le vis tout de même se mettre la main sur le crâne en ressentant un léger malaise, et s'accrocha à moi:

- Tu ne veux pas que je t'emmène à l'hôpital..? Ca peut être grave.

- Tu as horreur des hôpitaux, au point que je suis certain que tu ne saurais même pas y remettre un pied! Et puis, moi non plus je n'ai pas envie. J'ai été assez de fois également, même si je n'y ait pas passé presque ma vie entière.

Je l'aida finalement à aller se coucher dans le divant, Noah posa délicatement sa tête sur un coussin en disant qu'il allait avoir une bosse demain et qu'il ne saurait pas s'il allait savoir travailler auprès de Will. J'avais totalement oublié son boulot! Bizarrement, depuis que je l'avais connu, je n'y allais que pour le voir et quand je n'y étis pas, ou j'étais avec lui ou e pensais à lui. C'était infernal comme ce petit con avait pris une place énorme dans ma vie. Mais je me détachai rapidement de l'idée en me disant que j'étais certainement en manque de baise et en manque de tendresse. Je devais certainement m'enticher un peu de lui, mais si ça tombe cette relation n'allait pas durer bien longtemps.. Quand je voulus me relever, je sentis qu'il me tira sans aucune douceur et m'embrassa d'une façon qui me fis rapidement sortir de mes pensées. Après quelques minutes, je ne me rendis pas compte que j'avais finalement terminé presque couché sur le corps de Noah à continuer à l'embrasser et à s'exciter légèrement mutuyellement. Noah qui était maniaque, ne pensa pas à sa cuisine en bordel, hors que ça aurait été la première chose qu'il aurait fait malgré qu'il soit tombé. J'enlevai mon t-shirt, en sentant que Noah bandait déjà très légèrement, il mit tout de suite ses mains sur mon torse et se mit à le caresser tout en me disant de me relever. Il écarta les jambes et me fit recoucher avec celles-ci pour m'embrasser à nouveau très sensuellement. Mes lèvres descendirent ensuite dans son cou, nos corps étant collés l'un à l'autre comme s'ils étaient en train de fusionner mais tout fut gâcher par quelqu'un qui rentra dans l'appartement. Ce mec avait la clef, et nous regardait avec un sourcil arqué. Je le regardai quelques secondes et tourna rapidement mes yeux vers Noah, devenus très interrogateurs. Ce dernier rigola légèrement et me tappa l'épaule. Il tourna ensuite son regard vers l'homme en question et frçonça directement les sourcils, sans pour autant me libérer de ses jambes, toujours en train de m'encercler et me forçant donc à me coller à lui:

- Thomas, t'es vraiment chiant comme frère!

Cette phrase me fit pousser directement un cri de soulagement que Noah ne manquait de remarquer. Il se décida à se bouger et se redressa tandis que de mon côté, je remis rapidement mon t-shirt, horriblement gêné. Noah se releva péniblement en râlant. Pour la première fois je l'entendis réelleent frustré, ce qui me donnait une envie incroyable d'exploser de rire:

- Franchement, tu sais pas me rendre le double de la clef! Putain, merde quoi! C'est pas possible, t'es vraiment obligé de venir squatter presque tous les soirs ici?

Il tourna subitement le regard vers moi:

- Oui, parceque mon frère comme tu vois, est un véritable désespéré de la vie! OBLIGE DE VENIR ICI TOUS LES JOURS...

- Désespéré de la vie..pas tant que ça! Je suis heureux avec ma femme et mes gosses moi.

- Alors, fiche-le camp.

Mais Thomas rigola au nez de Noah et s'approcha de moi en tendant la main:

- Enchanté. Je suis le désespéré de frère de Noah, Thomas. Vous êtes la dernière conquête...?

- THOMAS!!!!!!!!!! hurla Noah.
Dégages d'ici, vite fait.

- ok ok, mais.. je dois au moins te passer quelque chose.

- C'est bon pas la peine, il sait que je suis diabètique, tu peux me les passer.

- Il me semblait que tu ne voulais le dire à personne..

Noah sermonna quelque chose en allemand que je ne compris pas du tout, même son frère n'avait apparemment rien saisis à la phrase. Il lui passa donc cinq ou six boites d'anti-biotiques et repartit tout sourire, remarquant à ce moment qu'ils se ressemblaient inroyablement. Mais l'heure n'était pas à la plaisanterie... L'avoir entendu me demande si j'étais une des dernières conquêtes me brisa littéralement le coeur. Je n'étais que ça donc..? Un coup de quelques nuits et je termine dans la liste des anciens..? Cela ne m'étonnait pas finalement qu'il était célibataire qand je l'avais rencontré. Juste quelques coups et voilà. Je répondis poliment à Thomas mais la rage envers Noah avait monté d'un coup, celui-ci en train de crier encore à Thomas qu'il se casse, et en train de ranger tous ses médicaments dans une autre armoire près du coin cuisine. Celui-ci ne semblait pas trop se rendre compte que je pouvais le prendre mal, peut-être parcequ'il était trop frustré qu'il ait du arreter un bon moment. Mais moi, ma frustration allait beaucoup plus loin que ça à présent. Il voulut me prendre dans ses bras, mais je ne pus malheureusement pas m'empêcher de le repousser gentiment en prétextant qu'il fallait qu'il se repose à présent. Il me regarda bizarrement mais fit un "ok", tout de même septique. Ce n'est que quand il me vit en train de faire la vaisselle qu'il insista pour la faire à ma place, que je n'étais pas chez moi et que donc, ce n'était à moi de faire la vaisselle. Mais cela me calmait, mais fus obligé de l'envoyer voir ailleurs plusieurs fois avant qu'il ne deigne laisser tomber. A 22h00 j'avais enfin finis, ayant profité de ramasser l'eau qui était à terre tandis que Noah calculait et triait les médicaments qu'il devait prendre. Je le regardais faire et remarquai qu'il en prenait en réalité, encore plus que moi. Mais il finit enfin et s'approcha de moi calmement, un petit sourire aux lèvres comme un enfant fait quand il avait fait une bêtise:

- C'est parceque mon frère t'as demandé si t'étais la dernière conquête..? me demanda-t-il en mettant ses mains derière le dos et tourna légèrement son corps de gauche à droite, sachant très bien que j'allais craquer s'il faisait ça.

Mais je décidai de rester fort, et gardai mon air rancunier en croisant les bras.

- Oui, c'est ça!

- Et si je te dis que c'est vrai.. J'en ai beaucoup mais que je profite.

- Alors je te répondrai de ne pas jouer avec mes pieds,car je n'aime pas ça!

- Tu restes encore cette nuit..? me demanda-t-il alors en mettant ses mains autour de mon cou.
Je tombe de sommeil et j'aimerai bien que tu sois là.

- Ok.. dis-je dans un soupir.
Comment résister?!

- C'est ce que je me disais aussi..

Il déposa alors un baiser chaste sur mes lèvres et me dit qu'il arrivait dans deux minutes. Sa dernière vérification de la journée... Il sortit donc cette machine que je ne connaissais absolument pas, ne sachant même pas comment il devait faire pour calculer son taux mais préférai le laisser seul et me dirigeai donc vers la chambre. Cela prit un temps record, il arriva en sautant dans son lit après avoir enlevé ses vêtements, ne laissant que son boxer. Je ne sais pas comment j'avais pu résister à cela, mais il semblait réellement épuisé dans son soupir en se couchant. Il se jeta dans ses coussins et remonta la couvertura jusqu'à sa tête. Je la retirai alors lentement son visage pour le retrouver aussi souriant que d'habitude. J'aurai donné tout l'or du monde pour voir un sourire pareil...
Je le regardai donc s'endormir en m'appuyant sur un coude et le vit doucement fermer les yeux, sucant toujours son pouce. Je remarquai qu'en fait, il arrêtait de sucer son doigt dès qu'il partait un peu plus, mais l'on aurait dit qu'il se forçait à rester éveillé. Je m'approchait donc de lui, qui était couché sur son ventre, et posa ma tête près de la sienne, en déposant ma main sur son dos et collant mon corps au sien. Etrangement, cela le fit partir à la minute même, respirant encore horriblement calmement, suivant le mouvement rapidement aussi, fatigué de cette "dure" journée.
Ce fut à deux heures que j'ouvris lentement un oeil en remarquant que Noah s'asseyait sur le bord du lit. Je sentis directement que quelque chose n'allait pas aussi bien en sentant sa respiration plus difficile et rapide. Je me redressai lentement, encore un peu endormi mais fut réveillé d'un coup en remarquant qu'il transpirait horriblement. Je m'approchai plus de lui et le regardai, à nouveau inquiet pour lui:

- Noah... Qu'est-ce qu'il y a?

- J'arrive..

Il se releva difficilement, en allumant la lumière. Je le vis alors blanc comme un mort et se dirigea vers l'entrée. Il s'appuya quelques secondes sur la porte mais repartir rapidement. Je me levai, bien décidé à savoir s'il y avait un réel problème. En arrivant dans la cuisine, je le vis enfin avec ce fichu truc, calculant apparement encore une fois la quantité de sucre qu'il avait. Je l'entendis dire "putain" en murmurant, et le vit directement sortir ses seringues en jetant pratiquement sa machine sur le plan de travail. J'approchai alors quand il mit le produit dans la seringue et me regardait en fronçant légèrement les sourcils:

- Ca va aller. Mais ne reste pas ici..

- Tu es sur?

- Oui, je t'ai dis que ça allait. me répondit-il avec un peu plus d'agressivité.

Sa pâleur me disait tout le contraire, et apparemment, s'il devait s'injecter de l'insuline, c'est que ça n'allait pas bien du tout. Mais je le laissais, respectant totalment son choix d'être seul pendant qu'il se faisait ce genre de chose. Il revint un quart d'heures plus tard, la couleur de sa peau naturel reprenant peu à peu la normale. Il se recoucha dans un soupir fatigué et éteint la lumière. Je ne savais même pas quoi dire, ni quoi demander... Mais il dit dans un nouveau soupir:

- Qu'est-ce que je suis fatigué..

Je pensais que le voir aussi rayonnant ne devait pas être le cas tous les jours. Voilà quelques voix que des regards ou des tons de sa voix changèrent et me firent comprendre qu'il en avait assez de pas mal de choses. Je pris donc sans main et déposa un léger baiser dessus pour ensuite me rapporcher de lui. Je tendis mon bras et lui fit comprendre qu'il vienne près de moi, sentant que sa transpiration avait cessé comme par enchantement... Je ne cherchai ce soir-là à rien dire ou faire quoi que ce soit, sachant parfaitement ce que cette fatigue signifiait. c'était horrible de savoir que l'on aurait ce genre de choses jusqu'à la fin de ses jours, que des symptômes allaient apparaître encore et encore, et me fis presque remercier le ciel que les miens étaient à présent calmés. Ceux de Noah par contre... Qui sait.. peut-être qu'ils ne faisaient qu'empirer!

J'ai pas pu m'empêcher, j'ai écris ce chapitre-là! C'EST DE VOTRE FAUTE, vous m'avez rendu accro à l'écrire!
Bon, ce chapitre sert pas à grand chose mias voilà quoi..
Demain, il n'y aura pas de suite! et cela va être dure cette "fin" de semaine car je commence mes examens Jeudi jusqu'au Jeudi suivant. Je vais faire mon possible pour vous mettre des suites, mais je ne sais pas fare de miracles!:) Gros bisou à toutes, et bonne merde à celles qui sont en exam' (en tout cas, souhaitez la moi à moi.. Car moi, je suis vraiment dans la merde!!!!)