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Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles... Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

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Vendredi 25 mai 5 25 /05 /Mai 17:22

Mais avant de partir, Noah me déposa alors un baiser sur la joue en me demandant de le rappeler dès qu'il était à l'hôpital et qu'il viendrait me voir. Je lui "oui" machinalement en sachant très bien que je ne le ferai pas, me culpabilisant trop profondément pour être capable de le rappeler.
J'arrivais donc à l'hôpital, à nouveau pour une semaine! 
J'envoyai un message à Grace et un à William, même si je me doutais bien que Noah s'en chargerait... La plupart n'avait pas arreté de dire que j'étais fou de prendre autant de risque avec cette fameuses "deuxième chance". Grace arriva une demi-heure après que je reçus l'accusé tandis que j'avais eu une réponse de Wiliam qui s'excusait, mais qu'il ne savait malheureusement venir que dans deux heures. Mon amie pleurait déjà pratiquement en me revoyant avec tous ces fils et ces bruits autour de moi. J'avais une respiration vraiment difficile, n'arretant pas de me stresser pour un tas de choses, mais surtout pour ma façon d'avoir envoyé valser Noah. Son regard l'avait totalement troublé... Lui qui était si heureux au départ avait des yeux totalement paniqués et semblait mal de voir cette cicatrice énorme que je détestais au plus haut point. Je rassurai ainsi Grace qui fut obligée de repartir après une heure pour aller chercher sa copine. Pendant toute l'heure où j'étais seul, je me sentais horriblement mal. Rassurer tout le monde ne faisait qu'empirer l'état dans lequel j'étais. Chaque battements de ce coeur me rendaient encore plus malheureux que je ne l'étais... Et à voir le médecin qui arrivait à l'instant, je savais que mes larmes n'allaient pas tarder à apparaître...

- Monsieur Petrovski... Avez-vous fait beaucoup d'efforts depuis votre départ? Ce qui veut dire... hier!!

Je regardais le médecinq, qui montrait qu'il n'admettrait aucun mensonge, je décidai donc d'être franc:

- Oui... Beaucoup trop! Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, mais c'était la pire!

- Et vos médicaments contre le rejet?

- Je les prends, ne vous inquiétez pas pour ça.

- Vous avez vraiment exagéré! Je suis bien conscient qu'être en bonne santé la première fois de sa vie doit faire pousser des ailes. Mais votre coeur ne suit absolument pas le mouvement. Imaginez un peu l'adaptation.

- Et imaginez la mienne également. C'est vrai, j'avoue j'ai été trop loin mais j'en ai assez que l'on me dise que je suis fou de prendre autant de risque!

C'est à ce moment que je vis William arriver, empêchant donc une légère dispute entre médecin et patient. Celui-ci s'excusa et s'en alla sans un mot de plus, me laissant seul avec mon ami:

- Ca va Gwen?

- Ca va.. T'as vu Noah?

Will émit un léger rire et lui répondit:

- Le pauvre, je pense qu'il a rarement eu aussi peur! Il est arrivé et a carrément pleuré dans mes bras de stress.

Je fis alors de grands yeux ne m'attendant absolument pas à ce genre de réponse. Mais cela me touchait autant que ça me peinait:

- Il ne va certainement plus vouloir me voir après ça...

- Tu rigoles? Il a tenu à venir te voir mais n'ose pas rentrer. Il est derrière la porte comme un idiot.

William tourna les talons et ouvrit la porte. Mais Noah refusait d'entrer.... Son patron sortir de la pièce et lui attrapa le col de sa veste pour le faire rentrer. Je souris en le voyant, ayant perdu toute assurance face à moi. William me fit un clin d'oeil et sortit de la chambre "pour aller chercher un café". Noah resta quelques secondes loin de moi et demanda:

- Est-ce que tu te sens mieux?

- Bien que sur que oui! Ca allait déjà mieux avant devenir ici. Mais ils veulent me garder une semaine pour voir si tout va bien même si je sais que c'est pour m'empêcher de bouger... Mais il s'approcha subitement de moi, les larmes aux yeux:

- Je suis vraiment désolé! C'est de ma faute, je n'aurai jamais du te proposer ça.

- Mais j'en avais autant envie que toi de ce rendez-vous. Et arrete de t'excuser...

- Gwen...Je peux te poser une question?!

- Vas-y.. Tant que tu ne me demandes pas pourquoi je risque ce coeur, je répondrai à tout!

- Pourquoi n'es-tu pas heureux maintenant?

Cette question m'étonna profondément. Ma meilleure amie ne voyait même pas la moitié de ce que Noah percevait, un gars que jeconnaissais depuis deux jours.
Je ne savais même pas lui répondre... "je ne suis pas heureux..Je veux mourir, je regrette ce coeur, cette vie et pourquoi, parceque je suis fatigué!"? C'était impossible que ej dise ça, car c'était peut-être la raison la plus lâche. Je lui ai dis un hésitant "je ne sais pas" en regardant de l'autre côté de ma chambre en baissant les yeux. Il s'approcha lentement de moi en reprenant peu à peu son regard si assureur et protecteur pour déposer délicatement ses lèvres sur les miennes... Je pensais n'avoir jamais touché des lèvres aussi douces et sentir qu'il les embrassait et les lèchait légèrement me mettait déjà dans une exitation sans pareil. Il recula légèrement en souriant, mais mon attirance pour lui revint en pleine figure et le tira légèrement par la nuque pour l'embrasser à nouveau. Noah ouvrit légèrement la bouche et passa sa langue près de la mienne, content que je n'avais fait aucune résistance... Sa langue avait un goût délicieux, me donnant davantage envie de la dévorer et sa façon d'embrasser était d'une telle sensualité que je me relevai peu à peu pour approfondir notre baiser devenu très intense. Je sentais bien que Noah savait très bien comment me rendre encore plus envieux, jouant avec ma langue parfaitement et passant une de ses mains délicatement sur mon cou. Mais malheureusement, mon coeur me rappela à l'ordre. Un médecin m'avait expliqué que si un bruit qu'il m'avait fait écouté venait à se faire, c'est que je devais absolument me calmer... Je lacha subitement sa bouche pour regarder si tout allait bien, commençant à connaître parfaitement ces machines. Je retournai la tête vers Noah qui me sourit d'une toute autre manière qu'avec les autres... Je me sentais privilégié de recevoir un sourire aussi sensuel et magnifique mais je m'en voulais également d'avoir arreté un baiser qui devenait de plus en plus torride:

- Excuse-moi, mais... ce coeur fait des siennes encore!

- Au moins, ce bruit me montre que je te fais de l'effet! me dit-il d'une voix encore plus chaude.

Bizarrement en entendant cette phrase, je repensais à Damien et à ce qu'il avait du vivre avec moi pendant tant d'années. Il comprenait autant qu'il le détestait qu'il l'ait quitté pour cette maladie... Mais, revivre ça aurait été impossible pour moi et pris donc une grande décision:

- Ecoute Noah.. Je..je suis désolé mais..non! Je ne veux pas que tu ais à subir un tel fardeau!

- Quel fardeau?

- Moi! dis-je en relevant la tête pour le regarder avec toute l'assurance que j'avais pris pour rejeter les gens.

- Mais..on vient de s'embrasser et toi tu..

- Justement, ça ne doit pas aller plus loin! Je suis désolé.

Je forçais énormément à rendre ma voix plus agressive, bien que cela était pénible de jeter un homme avec qui j'avais envie de faire quelque chose. Mais il n'aurait pas supporter la situation qu'avait vécu Damien... 
Avant de changer mon coeur, je ne savais même plus coucher avec tellement mon état devenait lamentable. Mon coeur partait en vrille pour un oui ou pour un non et je pouvais faire un arrêt cardiaque à la moindre seconde qui passait. Dès que je m'énervais, je perdais l'équilibre tellement mon rythme cardiaque montait en flèche... Peut-être qu'à ce moment-là, je ne me rendais pas encore bien compte qu'il ne me fallait plus qu'encore quelques semaines de repos, et tout pouvait enfin être plus ou moins normal. Dans ma tête, j'étais toujours malade, j'avais juste quelque chose qui ne m'appartenait pas et que l'on m'en avait arraché une autre bien qu'il était malade. J'étais mal à mourir car me mettre en tête que j'étais vivant et guéri me rendait étrangement malade...
Le regard de Noah parut tout à coup froid et distant:

- Bien.. Tant pis pour toi, tu rates un super coup!

Sur ces mots, je le vis partir pour peut-être finalement ne jamais le revoir à part au café... William le vit partir, furieux mais Noah ne le vit pas, trop occupé à me jurer toutes sortes d'insultes qui aurait pu me faire tinter les oreilles. Je ne pris ce jour même pas la peine d'expliquer à William ce qu'il s'était passé, trop épuisé pour pouvoir m'énerver encore sur quelque chose... Ou tout simplement, trop déçu pour parvenir à l'expliquer.
Je restais finalement deux semaines à l'hôpital, les médecins retardant mon départ à chaque fois pour être surs que tout aille pour le mieux par la suite. Ils m'avaient dit qu'après ces deux semaines, je pouvais enfin aller faire des miennes... Je pouvais vivre comme quelqu'un de normal tout en restant maître de mes faits et gestes et attentif à mon paouls. Je devais le contrôler dès que je faisais un effort. Avant de repartir, un médecin me disait tout cela, mais une chose me vint en tête et bizarrement en pensant à Noah. Mais la question étant assez gênante, je du malheureusement prendre mon courage à deux mains:

- euh...pour ce qui est de...vous voyez..?!

- Non, je ne vois pas! Dites-moi...

- Ben..de.. coucher avec quelqu'un!! Je dois faire attention aussi?

- Et bien... faites encore attention, bien que je ne vous empêche absolument pas de le faire! Attendez peut-être encore une, deux, voir trois semaines pour en mettre plein la vue à votre bien aimée...

Sur ce, il me serra la main et s'en alla. J'étais soulagé de savoir que j'allais de nouveau pouvoir le faire comme il y avait quelques années et pensait que je devais retrouver Noah, bien que j'abandonnai rapidement l'idée en me rappelant que je l'avais largué comme un sale con.
En sortant de cet hôpital, je décidai de m'amuser enfin un peu tout en restant vigilant. J'appelai Grace et son amie ainsi que quelques amis de l'université pour fêter mon "redépart dans la vie" dans la boite la plus branchée de la ville. Grace n'était pas très chaude en sachant mon histoire, mais je lui promis que s'il y avait le moindre problème, je rentrai immédiatement, lui disant que je n'avais plus aucune envie de retourner dans cet endroit morbide et où j'avais déjà passé bien trop de temps. Tous mes amis étaient partant pour enfin me retrouver après ce long moment d'absence... Depuis des années, je ne m'étais plus aussi bien préparé pour aller à une soirée. Je m'étais habillé très simplement, mais le simple m'allait à ravir, et je m'étais pris la tête avec mes cheveux et le choix de mon parfum au point que j'arrivai dix minutes en retard, où tout le monde était déjà là à m'acceuillir. Nous devions être une petite vingtaine de personnes, tous prêts à s'amuser, mais Grace gardant toujours un oeil attentif à son meilleur ami qui s'était fait greffé. Mais cela faisait maintenant presque deux mois que c'était arrivé, et j'étais enfin prêt à profiter un petit peu et qui sait...peut-être même à me trouver un beau mec à emballer. J'en avais horriblement envie, me disant que Noah ne devait certainement plus s'intéresser à lui vu la façon dont je l'avais largué. Et puis, je ne voulais plus me prendre la tête pour rien, je voulais juste prendre du bon temps, voir et rencontrer du monde... Je pris tout le monde dans mes bras, mes amis mavaient horriblement manqué. Ils étaient apparemment tous venus pendant mon long coma mais plus depuis que je m'étais réveillé, venant à peine de terminer leurs examens maintenant... Beaucoup d'entre eux m'avaient envoyé des cartes, des lettres et même des cadeaux de l'université, preuve qu'aucuns d'eux de m'avait oublié et cela me touchais particulièrement.
Il me fallut une heure pour commencer sérieusement à m'amuser, quand même légèrement stressé de revoir tout ce monde et puis de revenir dans une boite où il y avait un monde de dingue et où je n'avais plus mis les pieds depuis longtemps également. Je me revoyais encore les premières où je sortais avec Damien et où l'on dansait toujours collés l'un contre l'autre, même quand l'on était amis... Jusqu'au jour où Damien m'avait embrassé un jour où l'on était trop bourrés. Ce jour-là, je fis mon premier infarctus. Je devais avoir dans les 15 ans... Malgré que j'étais déjà malade depuis des années, je navais encore jamais fait une crise pareille. Je me remémorais encore cette douleur et ce baiser comme si c'était hier, quand Grace commença à me tirer le bras pour les rejoindre, presque tous sur la piste à s'éclater ensemble... Grace dansa quelques minutes avec moi. Je me lachais de plus en plus, étant quelqu'un qui adorait danser. Damien, Grace et bien d'autre m'avaient toujours dit que je dansais magnifiquement bien, que j'étais horriblement sexy et donc n'avait jamais eu honte de moi au point que je devais être bourré pour danser. La musique me faisait énormément de bien et savoir que j'étais enfin entouré de gens que j'aimais me rendait presque heureux! Seulement, il ne suffisait que de repenser à la moindre chose qui me ramenait à ce coeur étranger et tout était presque gâché. Plusieurs de mes amis me montraient des beaux mecs, en connaissant très bien à présent mes gouts bien qu'ils étaient absolument tous hétéros... Mais, aucun d'eux ne m'intéressaient jusqu'à ce que Raphaël, un de mes meilleurs amis, se ramena près de moi alors qu'il ne m'en avait montré aucun. C'était le seul à trouver toujours un qui pouvait m'intéresser. Il me pointa du doigt un gars plus loin que je ne vis pas tout de suite:

- Petit, mais tout à fait ton style! me cria-t-il à l'oreille, la musique étant vraiment bruyante.

Je fixais le gars sans jamais parvenir à le voir, Raph me prit la main pour m'amener plus près, sous les rires de Grace qui se foutait de moi par mon air tout de même intéressé. Une fois plus près, il me le repointa du doigt:

- Là, tu vois maintenant?

Ce regard... Je le reconnus à l'instant où je le croisai!!! NOah!!! Ce petit salopard était, comme par hasard, au même endroit que moi.
Je reculai sous l'oeil intérogateur de Raphaël:

- Quoi, je me serai trompé pour la première fois??

- Non.. Enfin.. Si, c'est pas trop mon style! mentai-je, en sachant très bien que je ne savais pas mentir à mon meilleur ami.

Il haussa alors les épaules et me retira la main, mon regard ne décrochant pas celui de Noah qui apparemment, était aussi étonné que moi de me revoir dans cet endroit. J'étais complètement déboussolé que par hasard il soit là, et que SURTOUT, Raphaël trouvait "que c'était tout à fait mon style"... Grace me regardait quelques minutes et vit que je me retournais tout le temps pour rechercher après Noah du regard, ne le trouvant plus...:

- Ca va? Tu cherches qui, un beau mâle...?

- Noah est là! lui dis-je alors, paniqué.

- Quoi? Noah.. Noah? Ceui que t'as quitté comme un débile?

- Oui, mais je ne le trouve pl..

Quand subitement, je le vis en train d'emballer un autre mec sans qu'il ne me lâche du regard. J'avais la haine qu'il embrasse ce type, qui ne semblait même pas exceptionnellement beau! Mais en fait, je me mentais à moi-même, car Noah pouvait se tapper n'importe qui s'il le voulait avec sa gueule d'ange.. Il me faisait un regard provoquant comme pour me dire que c'était moi qu'il voulait à la place de ce mec. Je ne bougeais même plus, je fixais son regard sans pouvoir fare quoi que ce soit. J'étais partagé entre la joie de le revoir, la gêne de l'avoir jeté de cette façon et la haine de le voir faire ça. Il réussit parfaitement à me provoquer et je détestais autant que j'adorais ça.. Son regard n'était même pas celui de quelqu'un qui m'en voulait, mais plutôt un regard de désir au point qu'il commençait sérieusement à m'exiter. C'était comme si ce baiser était pour moi, sa langue passa subitement dans le cou du type et je remarquai qu'il avait un anneau à sa lèvre, le rendant davantage exitant avec cette bête fantaisie. Cela durait bien dix minutes, nos regards ne se lachaient pas et je ne remarquai même pas la plupart de mon groupe suivait la scène avec amusement...
Mais je vis tout à coup qu'il lacha le mec et lui fit un non de la tête comme s'il était un peu écoeuré ce qui me fit rire... Mais mon regard se replongea dans le sien. Noah fit quelques pas en arrière et me fit un signe de la tête de l'accompagner pour le voir repartir sans un geste de plus. Je ne pris même pas la peine de dire aux autres que je m'en allais déjà, ne remarquant même plus leur présence de toute manière...

Par lutraah - Publié dans : Tant qu'il est encore temps...
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