Vous vous rendez compte que c'est déjà le 78ième chapitres? Moi j'ai du mal et en même temps, je suis assez fière de moi de réussir à tenir ( m'accorhcer n'est pas en général mon meilleur trait de caractère alors.. lol) Mais... Comment ferai-je sans vos encouragements, je me le demande! (ps: je suis contente que cette nouvelle histoire vous fasse autant "d'effet" [surtout à Lhou]!mdr)

Je rentrai chez moi quand je vis Grace qui attendait, furieuse de me voir aussi crevé:

- Qu'est-ce que tu fiches là? Tu devrais être chez toi et te reposer!!! Voilà une plombe que j'attends! Je m'inquiétais moi..

- Je suis désolé, c'est que je déteste rester chez moi et tu le sais très bien.

J'ouvris la porte et me jeta dans mon fauteuil, essouflé et sentant bien que je ne devais plus faire un seul effort maintenant.

- Gwen... On t'as changé de coeur! Est-ce que tu te rends bien compte de ce que c'est? Les médecins t'ont déjà fait sortir plus tôt que prévu et toi, tu vas je ne sais où... Encore à ce café je suppose.

Je souris légèrement en repensant à Noah, ce que Grace vit à l'instant:

- Gwen.. C'est quoi ce sourire?

Je lui tendit alors le petit papier qui contenait le numéro. Grace le vit et devint complètement hystérique. Elle me regarda extrêmement heureuse:

- Noah... quel beau prénom! Gwen, à peine sortit de l'hôpital que tu rencontres déjà un nouveau mec! Il est beau?

Rien que ma façon de tourner légèrement des yeux en faisant un sourire soupirant, elle comprit qu'il était carrément beau.

- Et c'était un client? Quand est-ce que tu le revois? Tu vas l'appeler j'espère? Ho que je suis heureuse!!

Elle me prit subitement dans mes bras, mais ma cicatrice me lança énormément. Elle se lacha de moi en me suppliant de la pardonner en s'excusant une quinzaine de fois. Ce fut moi qui lui mit le doigt sur la bouche pour la faire taire:

- C'est un employé de William donc, je le reverrai demain! Mais je ne l'appelerai pas.

- Pourquoi? tenta-t-elle de ire, énervée et gênée par mon doigt.

- Que veux-tu que je dise? 'Salut, tu te rappelles du mec dont tu ne connais même pas le prénom? Ca te dirais qu'on couche ensemble?"

- Pourquoi pas?

- T'es folle? Non, il est beaucoup trop pour moi. Il est tout le contraire de moi, et mérite donc quelqu'un qui lui ressemble! Et puis, il semble tellement inaccessible...

- C'est jamais perdu d'essayer!

- Non, je n'oserai jamais!!!

- Et bien moi, je vais le faire.

Elle prit rapidement le portable qui se trouvait plus loin dans la pièce, le numéro toujours dans sa main. Je me levai vers elle en lui jurant que si elle le faisait, je la tuerai mais elle ne m'écouta absolument pas et dirigea déjà le combiné vers son oreille en rigolant et sautillant d'exitation:

- Grace, passe-moi ce téléphone!

- Non, pas avant que.. Allô?!

A ce mot, je sentis mon sang ne faire qu'un tour... J'étais dans le même état qu'elle mais la terreur m'emporta d'abord!

- Bonjour, je m'appelle Grace! Je suis une amie du beau garçon à qui vous avez donné le numéro de portable!

- ...

- Oui, c'est ça!

Elle enleva le portable de son oreille et me dit avant de reprendre:

- Idiot! Il connait ton prénom et est apparemment content d'avoir de tes nouvelles! Quelle voix sensuelle il a, c'est incroyable! J'ai beau être lesbienne, j'avoue qu'il ferait de l'effet à tout le monde!

- ...

- Ho vous avez entendu? Bon...et bien tant pis! Mais je suis certaine que Gwen pense autant. Le pauvre était trop intimidé pour vous appeler alors j'ai pris les choses en main...

- ...

- Bon, très bien je vous le passe si vous insistez. C'était un plaisir!

Elle me tendit alors le téléphone tout naturellement, mais je reculai sur le moment, trop stressé et je ne savais absolument pas quoi lui dire

- Aller, prends-le Gwen! Dans tous les sens du therme!!

Elle se mit à rire de sa phrase et me tira la main de force pour y mettre le portable, bien obligé à présetn de répondre:

- Allô? dis-je, super intimidé.

- Bonsoir Gwen! Alors, je fais si peur que ça?

- Euh..c..c'est pas ça, c'est que..je..

L'envie de raccrocher et de m'enterrer dans un trou me prit subitement, ne sachant pas quoi lui répondre puisqu'en effet, il avait une peur bleue. Noah rigola et repris:

- Tu ne savais pas quoi me dire n'est-ce pas?

- C'est ça...

- Et bien comme je vois, ton amie l'a fait pour toi.

- Oui, elle s'occupe beaucoup des affaires qui ne la regarde pas! dis-je en la regardant.
Mais, elle est adorable...

- Ca veut dire que tu lui as parlé de moi tout à l'heure! Qu'est-ce que tu lui as dis?

- Euh..je...Rien du tout, elle est tombé sur ton numéro et..voilà!

- Je vois..Tu es vraiment timide hein! C'est adorable.

- Ecoute..je vais devoir y aller là! Mais..je viens demain, comme d'habitude.

- Très bien! dit-il l'air amusé.
Bonne soirée et passe une bonne nuit Gwen..

- Oui, t..toi aussi!

Sur ces mots, je raccrochai le plus rapidement possible, sous le plus grand désespoir de Grace:

- Pourquoi ta raccroché?!

- Hey, je..

Mais rien que le stress de la conversation me fit presque perdre l'équilibre sous une douleur plus fort que d'habitude, me rattappant aux bras de Grace qui s'inquiéta rapidement.
Elle m'aida à me mettre au lit, et me regarda en culpablisant:

- Je n'ai pas pensé que le stress pouvait faire ça!! Excuse-moi, je suis désolé.

- Tin'quiète pas, c'est presque passé! Et puis, c'est moi qui me met dans des états pareils.. Je ne suis spécialement timide d'habitude mais là....

 - Tant que tu es couché, je vais voir si ta cicatrice va bien! Enfin... Je veux juste m'assurer que tout va bien! Si ton coeur bat bien, pour me rassurer!

- En même temps, s'il ne battait pas bien, je ne serai pas trop là!

Elle m'aida à me relever, les efforts de ce genre étant encore un peu pénibles, et enleva mon t-shirt. Je vis cette cicatrice que je haïssais de toute mon âme, cette cicatrice qui ne partirait jamais et qui me rappelerait toujours mon calvaire du passé et même celui du présent! Elle me passa mes médicaments après m'être recouché et regarda cette chose dont je n'osais même plus poser les yeux!

- Je hais cette cicatrice! dis-je tristement.

- Cette cicatrice veut dire que tu es en vie, Dieu soit loué!

- raison de plus!!! pensai-je, mais préférant garder ça pour moi, car si Grace entendait mes plus profondes pensées, je savais très bien qu'elle s'écroulerait de tristesse en sachant son meilleur ami n'avait plus que l'envie de mourir.

Ce n'est qu'après m'avoir dis que tout se passait bien malgré que la fatigue était trop présent, elle me laissa m'endormir après ces médicaments qui me bouffaient toujous le peu d'énergie qui me restait.
J'avais fais plusieurs rêves très étranges et donc avait passé une nuit assez désagréable mais fut réveillé à midi par ces bruits de voitures incessants dans cette rue que je détestais autant que mon appartement et tout ce qui pouvait m'entourer de près ou de loin. Il n'y avait que mon entourage, malgré qu'il soit restreint, que j'aimais profondément... Mais étonnement, j'avais envie de me lever rien que pour aller "boire mon chocolat" alors que je ne voulais que revoir Noah, bien que stressé par la "conversation" de la veille. J'étaia bien trop impressionné par ce gars pour pouvoir lui parler normalement, et me trouvais totalement ridicule à chaque fois qu'il pensait à lui; chose qui arrivait assez souvent.
Le temps de se lever, de se laver et se préparer, je partis à 13h30 pour aller déjeuner au café où ils faisaient également restauration. Cette fois-ci, je me décidai à parler tout de même à Noah et essayer de dépasser mes peurs, mais une fois arrivé, je ne vis que William, débordé de travail comme à son habitude.

- Salut Gwen! Comment ça va? me dit-il en me voyant arriver.

- Ca va..Fatigué mais ça va! Et toi? Tu sais que tu devrais faire également attention à ton coeur, il risquerait bien de lacher avec le stress que tu dois avoir!

- Ho... Trop occupé pour penser à ça!

- C'est bien ce que je dis!

L'envie de demander où était Noah me prit, et bien que je savais que j'allais avoir droit à des remarques, je m'avançai vers le bar:

- Euh...N..Noah n'est pas là?

Mais juste à la fin de cette phrase, je le vis se relever et déposer un bac sur le bar en me souriant. Je sentis mon visage devenir rouge écarlate, et me brulait presque telleent j'étais gêné de la situation. William rigolait un moment mais était trop occupé pour s'occuper davantage de l'histoire. Noah continuait à me fixer, avec son regard pénétrant et qui semblait tout savoir:

- Bonjour, Gwen! Bien dormi?

- B..bonjour! Euh, oui!

Mais la honte que je venais de me prendre me fit perdre à nouveau toute confiance, et me dirigeai directement vers cette table où je me fis le plus petit possible en regardant ce qu'il y avait à manger, bien que je connaissais parfaitement la carte. Noah s'approcha de moi cinq minutes plus tard, toujours ce magnifique sourire à ses lèvres légèrement rosées. Il s'arreta à ma table:

- Je te sers...?

- Toi! pensai-je, mais me repris vite malgré l'envie de lui sauter dessus, bien que je savais que je ne l'aurai jamais fais.
Mets-moi un dago! Je n'ai vraiment pas faim.. Et un coca.

- Va pour le dagobert et le coca.

Je fis un léger soupire de soulagement quand je le vis partir mais il revint directement vers moi:

- Au fait... j'ai fini dans une demi-heure donc ne pars pas trop vite!

Mes joues reprirent une couleur aussi vives qu'il y avait quelques temps. Je baissai alors la tête pour me plonger ou plutôt fuire dans mes notes, Noah rigolant de la gêne occasionnée.Il vint me l'apporter, sandwich que je ne mangeai qu'à moitié, Noah passant à côté de moi et me regardant avec un léger sourire à chaque fois. Tandis que William s'amusait de la situation en me regardant en même temps de parler à Noah beaucoup trop souvent à mon gout.
Le temps passa sans que je ne me rende plus compte du tout de ce qu'il se passait autour e moi, oubliant même la cigarette que j'avais oublié il y avait de cela dix minutes. Ce n'est qu'un petit papier que quelqu'un me tendit de face qui me fit sortir de mon monde. La personne fut Noah, qui me demanda de le lire. Je le pris timidement et baissa la tête en le lisant:

- Fini journée! Je te vois écrire depuis deux jours... Est-ce ta seule façon pour parler comme tu le veux, sans timidité?

Je relevai la tête et regardait Noah qui s'allumait une cigarette en me regardant encore intensément comme il avait l'art de le faire. Je souris légèrement en trouvant original cette façon de me "rassurer". Je pris rapidement mon stylo pour répondre à cet homme dont l'écriture était magnifique. Je me suis toujours basé sur l'écriture pour juger les gens et voir la sienne me remplissait de bonheur, pleine de douceur et de légèreté dans ses lettres. Un vrai plaisir à lire... Je lui retendit après avoir marqué:

- En effet, seule manière de montrer qui je suis! Bien trouvé...

Noah lit et déposa sa cigarette en tendant sa main vers mon stylo pour me l'empreinter. Ce contact me fit complètement perdre toute conscience du monde extérieur. Je le regardais écrire et put enfin faire attention au moindre détail de son visage, n'ayant même pas remarqué le piercing qu'il avait à la lèvre. Je m sentais presque honteux de ne pas l'avoir remarqué, mais ses yeux étant la seule chose qu'il regardait depuis leur rencontre. Ses mains étaient magnifiques et semblaient extrêmement douces à avoir sur le visage et sur le corps, n'ayant reçut que deux brefs contacts avec celles-ci. Mais sa main s'approcha de moi pour me retendre le papier:

- Je ne passe pas quatre chemins, je déteste ça! Tu me plais vraiment... Et j'ai envie de te connaître mieux.

- Toi aussi tu me plais! lui répondis-je alors, heureux de savoir que je plaisais à un mec.
Quand veux-tu qu'on se voit?

 - Ce soir ça te va? dit-il après avoir lu le papier.
Ou, j'ai plutôt une meilleure idée! Tu vas trouver ça bizarre, mais j'adore ces endroits! La fête foraine... J'ai vu qu'elle était pas loin.

- La fête foraine? Ca fait des années que je n'y suis plus retourné là-bas.

- Raison de plus pour y aller! Faut pas être un enfant pour apprécier cet endroit, et puis j'ai envie de manger une bonne saloperie de là-bas! Je te préviens... Je mange tout et n'importe quoi et en quantité fois 10!!!

Je rigolai légèrement à sa remarque, imaginant déjà l'état dans lequel il devait se mettre parfois rien que pour la bouffe, mais je me levai déjà pour le suivre. J'eus droit à nouveau à son splendide sourire et courut dans l'arrière-salle chercher sa veste. J'allai régler la note auprès de William, tandis que Noah me rejoignait déjà, s'arretant juste à côté de moi, ayant déjà supprimé les règles "d'espace d'air" entre chaque personnes. Le savoir si proche me faisait une étrange impression... J'étais autant exité que gêné de cet homme si joyeux et qui semblait tout prendre à la légère. William nous regarda en me repassant la monnaie, après que je remarquai qu'en réalité, Noah avait pas mal de centimètres en moins que moi.. il devait faire dans les 1mètre70/75 donc, assez petit. Mais cela le rendait davantage plus sexy et mignon, cet air si innoncent qu'il avait me faisait fondre.

- Tu comptes le regarder encore longtemps? parceque j'ai d'autres clients, alors ta monnaie...

Je me sentis de nouveau extrêmement gêné, mais William me la passa et nous sourit:

- Amusez-vous bien les amoureux!

- Les amoureux! Attends au moins qu'on s'embrasse.. dit subitement Noah avec une aisance naturelle.

Et il repartit en faisant un signe comme un enfant à Will, qui rigolait de ma timidité. Une fois dehors, il commença à me raconter de la façon dont il était arrivé dans cette ville. Apparemment, il était venu d'allemagne, donc était également étranger mais se retrouvait dans ce pays juste parceque c'était son rêve d'enfance de mener la vie en Amerique. Et il me parla ensuite de ce boulot qu'il adorait avec William, cet homme semblait vraiment important depuis les deux mois qu'il était arrivé dans ce café. Le temps d'arriver, Noah m'avait déballé presque sa vie entière, n'arretant pas de parler de diverses choses sans spécialement y avoir un intéret quelconque. Mais malgré tout cela, je l'écoutais avec attention, adorant le son de sa voix et sa façon de raconter en faisan des gestes comme s'il vivait encore la scène. Je devais avouer qu'il avait un certain humour pour raconter la façon dont il remballait parfois els gens, semblant quelqu'un de très franc et direct. Il disait lui-même que tourner autour du pot n'était pas son genre, ce qui lui avait vallu nombreuses déceptions amoureuses car la vérité n'était pas toujours bonne à entendre. Mais il ne fallut que cinq minutes pour que l'on arrive, que Noah se jeta déjà sur la barbe à papa, qu'il adorait depuis qu'il était tout jeune. Il me la tendit:

- T'en veux? Parceque à voir le bazard, je pense la jeter si tu ne la manges pas avec moi..

- il me semblait que tu mangeais pour dix?!

- Justement! Je la jeterai pour prendre quelque chose que j'ai déjà repéré là-bas plus loin!

Je me mis à rire, le trouvant trop craquant et si sensuel dans sa façon de parler que je me résignai à manger le genre de chose qui me faisait envie une fois dans ma vie entière, mais qui me plaisais malgré tout. Noah semblait être exité à voir toutes ces choses autour de lui, étant quelqu'un de très mobile à l'avance, il ne devait absolument plus se sentir en voyant du mouvement. Mais je préférai rester sur mes gardes, autant pour le stress que la fatigue pour mon coeur. Ce n'était qu'une demi-heure après que je faisais attention que je me rendis compte de celà justement. Moi, faire attention à ma "survie"... Je pensais que c'était bien la première fois. Cet air penseur et réfléchi fit tout de suite éveiller la curiosité de Noah:

- Ca va? me demanda-t-il quand même légèrement inquiet.

- Oui, ne t'in..

Mais encore une fois, cela se produisit. Mon coeur me fit un mal horrible à la poitrine, au point que je dus mettre un genou à terre, sous le regard des plus inquiets de Noah qui appelait déjà quelqu'un qui était médecin. Sous les premiers instants, je ne me rendais pas trop bien compte de ce qu'il se passait, ressentant trop de douleur d'un coup. Bien heureusement pour moi et Noah, quelqu'un arriva en disant être médecin. Ils m'aidèrent à me mettre un peu en dehors des regards curieux. L'homme ouvrit directement ma chemise en voyant ma main posée dessus et vit ma cicatrice, autant surpris que Noah malgré qu'il savait à peu près l'histoire:

- Monsieur... Vous avez subit une opération depuis peu?

- O..Oui! tentai-je de dire.
Transplantation!

- Et vous êtes ici??? Mais vous êtes fou ma parole!!!! me cria presque le médecin.

- Ecoutez...j'ai été malade toute ma vie, alors excusez-moi de vouloir prendre un peu de bon temps!

- Je peux comprendre, mais si vous ne vous calmez pas directemet, ce coeur risque de ne pas vivre bien longtemps!

Pour la première fois en 25 ans, cette phrase m'effraya incroyablement. Je ne savais plus quoi dire et regardait Noah qui était paralysé par je ne sais quelle émotion. Pour moi c'était certain... A son regard qu'il avait sur ma poitrine, le peu de liens que l'on avait créé était brisé. Ce n'est que quand le médecin avait appelé une ambulance qu'il s'accroupit près de moi toujours en regardant cette cicatrice:

- Quand est-ce que tu as eu cette greffe?

- Il y a un mois à peu près!

Il releva subitement son regard vers moi, paraissant triste et paniqué:

- Je suis désolé Gwen! Si j'avais su que ça datait de si peu de temps... Je m'en veux! Excuse-moi. William m'avait dit qu'on t'avais fais ça mais je ne savais pas que..

- Hey!! C'est bon, ne t'inquiète pas... C'est pas grave, ça va passer.

Mais son regard ne changea pas pour autant, il était énormément inquiet de mon état qui je devais l'avouer ne s'arrangeait pas beaucoup plus. Le médecin vit arriver une ambulance et expliqua à d'autres collègues, apparemment du même hôpital, ce qu'il s'état passé. Les urgentistes me regardèrent en soupirant légèrement, comme pour bien me faire comprendre que j'étais complètement fou de faire des efforts pareils après avoir subit la greffe la plus complexe. Noah se releva et me dit qu'il venait avec moi pendant que els urgentistes suivaient déjà le battement de mon coeur. Seulement, sa phrase m'énerva légèrement:

- Non Noah... Je ne veux que quelqu'un d'autre que moi subisse ça! Désolé..

- Ho ho.. Calmez-vous!! dit un urgentiste en suivant mon rythme.
Qu'est-ce que vous lui faites subir depuis que vous l'avez ce coeur?!

Sur ces mots, ils me soulevèrent sur un brancard, étant incapable de me relever par fatigue et énervement de la situation. Je m'en voulais énormément d'avoir du lui faire vivre tout ça, je m'en voulais également de devoir retourner dans cet endroit et que en effet, avoir à nouveau cette pensée de détester ce coeur qui n'était pas le mien. Je sentais qu'il n'était pas à sa place, qu'il appartenait à quelqu'un d'autre et que donc...ne voulait pas de moi! Je haïssais cette deuxième chance!!