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Ce blog contient des articles de couples à tendances homosexuelles... Public averti pour tous mineurs ou âmes sensibles!

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Dimanche 8 avril 7 08 /04 /Avr 19:46

D'abord: vous étonnez pas, y a des petits soucis pour voir les textes! ( en tout cas, quand je veux ouvrir la page, ça déconne parfois!) Ca m'énerve, mais je sais rien y faire... :(
Storyne, pour information: je m'appelle Gaëlle! Mais c'est tout ce que vous saurez sur moi... :) (Ah non, les autres savent que je suis Belge également!lol)
ps: joyeuse fête des cloches à toutes! ^^

 

Simon réussit finalement à calmer Hugo par de légers balancements comme l'on ferait pour consoler un enfant. Après avoir pleuré dans un état d'énervement pareil, il prenait encore sa respiration en tremblant et ayant des hoquets:

- J'en peux plus Simon! Je..

Il cacha alors son visage dans la poitrine de Simon, qui se demanda quoi:

- Tu quoi?

Hugo serra tout à coup la chemise de Simon, aussi triste qu'en colère:

- J'ai presque envie de mourir!!!

Simon soupira, un peu fâché de l'entendre dire ça:

- Ne dis pas n'importe quoi! Tu le regretterais...

- Pourquoi est-ce que je resterai? Toutes les personnes que j'aime sont parties!

Simon releva alors la tête, extrêmement blessé. Il ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait aussi mal d'entendre ça, mais il dut se relever, ne supportant plus tout d'un coup le corps de Hugo. Il alla alors à l'étage pour reprendre son sac et redescendre. Il savait très bien qu'il ne pouvait pas laisser tomber Hugo, et que ce n'était pas le moment de partir... Mais Simon avait également un coeur pendant ce temps, et entendre ce genre de choses le rendait malade! Il regarda Hugo qui s'était relevé:

- Je reviendrai lundi soir... Si tu veux, je prendrai les feuilles qu'il te faudra si les profs en donnent.

- Ne m'en veux pas s'il-te plait. C'est pas ce que je voulais dire! Qu'est-ce que je vais faire sit tu pars moi?

- Ecoutes Hugo. Là, c'est.. un peu pénible à entendre, je dois l'avouer. Ne crois pas que je t'abandonne ou quoi que ce soit, mais il y a des choses que j'ai du mal à avaler. Lundi soir sans faute, je ne retournerai pas à l'internat et je viendrai chez toi. Il me faut juste le temps de.. bref!

Il ouvrit alors la porte et s'en alla. Mais Hugo le rattrapa pour lui dire au revoir quand même. Il le tira par lebras pour le retourner et déposer un baiser timide sur ses lèvres. Simon prit la main de Hugo en lui souriant légèrement malgré qu'il lui en voulait, lui tourna le dos pour rentrer dans sa voiture et s'en aller.
Hugo suivit du regard la voiture de SImon pour rentrer tristement et la tête baissée chez lui. Il n'avait pas essayé de l'empêcher de partir, sachant très bien qu'il avait dit une bêtise... Mais cette phrase était réellement sortie toute seule, car il aimait beaucoup SImon. Peut-être pas encore un amour pure, mais ce sentiment rentrait quand même dans beaucoup de leur étape. Simon, lui, soupira dans sa voiture.. Il repensait à Julia, qui lui avait dit qu'il était tombé amoureux:

- Et si en fin de compte, c'était peut-être vrai? Je suis peut-être finalement tombé amoureux de lui! Mais je ne veux pas!!! Je ne veux pas tomber amoureux de quelqu'un, je l'ai toujours dis! Pourquoi est-ce qu'il a du me bousculer ce jour-là? On ne se serait jamais rencontré et... et je n'aurai jamais été aussi heureux que quand je suis avec lui.

Simon fit à nouveau un soupir, n'en pouvant plus de ressentir autant de choses depuis sa rencontre avec Hugo. Il y avait de la colère et de la haine autant qu'il y avait de tellement de tendresse et de douceur... Mais Simon était persuadé que tant qu'il lui en voulait de "l'avoir rendu homo", leur relation n'irait jamais plus loin que le sexe! Et bizarrement, en ce disant cela, ça lui faisait une sorte de pincement au coeur, quelque chose que jusqu'à maintenant, il n'avait jamais ressenti.
La nuit de Samedi à Dimanche fut un calvaire pour les deux... Simon ne cessait pas de penser à ce que pourrait faire Hugo, mais voulait lui faire comprendre qu'il n'acceptait pas tout. Il avait juste peur qu'il saisisse mal le message et qu'il ne fasse une tentative de suicide dans cet état.Il posait aussi cette question: que voulait dire Hugo en disait à son oncle "tu dépasses même mon frère avant sa mort!" ?
 Hugo, de son coté, ne cessait pas lui, de regretter cette phrase qui faisait souffrir SImon. Et en même temps, il se posait la question "pourquoi est-ce qu'il l'a pris aussi mal?" S'il ne l'aimait pas, il n'aurait jamais pris cette remarque personnellement..
Il était à présent quatre heures du matin, Simon ne parvenait toujours pas à dormir, trop inquiet. Il décida de laisser son orgueuil de coté et de téléphoner à Hugo, pour voir si tout allait bien. Il fallut trois sonneries pour que Hugo daigne décrocher, trop sonneries d'inquiétude en trop pour Simon, qui sentit son coeur littéralement exploser en entendant sa voix:

- Allô..? dit Hugo faiblement.

- Hugo, ça va? demanda tout à coup SImon, très peu rassuré d'entendre une voix si faible.

- Ben... je venais de m'endormir! Qu'est-ce qui se passe?

- Exucuse-moi, mais..je..j'étais..enfin, non rien! C'est ridicule!

- T'étais inquiet c'est ça?

- Oui.. avoua Simon.
Oui, j'étais vraiment inquiet.

- Il ne faut pas!

- T'es sure que ça va?

- Non, pour le moment ça ne va pas. Je me dis que rester encore sans toi deux journées et une nuit entière après celle-ci... ça va être pénible.

-..Je suis désolé, toi aussi tu me manques mais.. Je veux que tu comprennes que même si en ce moment, tu es malheureux, ça ne te permet pas de dire n'importe quoi! Certaines choses sont dures à encaisser.

- C'est sortit tout seul, je n'ai pas fais exprès! Excuse-moi..

Simon soupira, las de cette conversation. Il voulait le revoir, c'était horrible comme Hugo lui manquait déjà. Mais il avait dit Lundi, et ne voulait pas qu'il croit qu'il était indispensable à Simon.

- Je te vois lundi, d'accord? De toute façon, Béatrice vient Lundi chez toi.

- oui, mais Béatrice n'est pas toi. Elle n'a pas ton corps, ni tes yeux, ni.. J'ai envie de toi à en mourir.

Hugo, sur cette phrase, prenait une voix plus sensuelle, plus désireuse de sexe qu'autre chose. SImon avala alors sa salive difficilement, sentant déjà que son corps réagissait rien qu'à cette voix:

- Bon.. Et bien vu que..je sais que tu vas bien je.. je vais raccrocher!

- Est-ce que tu raccroches toujours si je te dis que je me touche? dit Hugo d'une voix chaude.

 - T'as jamais assez toi hein?! On a baisé ensemble pas plus tard que cette après-midi, et tu voudrais encore te masturber pour m'exiter et que je revienne!

- Ca marcherait?

Simon sembla hésiter, mais prit son courage à deux mains...:

- Non, ça ne marchera pas! Je creverai d'envie que tu me fasses ce coup-là au téléphone un jour..mais pas cette nuit!

- Bon.. dit Hugo, semblant très déçu.

- Je te laisse alors. Rendors-toi, et récupères des forces! Parceque lundi..je te ferai l'amour à ne plus t'en faire marcher le lendemain!

Hugo se releva de son lit, aussi heureux que impatient:

- Comment veux-tu que je me rendorme après avoir entendu ça?

- Bonne nuit Hugo.. dit Simon pour ensuite lui raccrocher presque au nez.

Hugo se recoucha alors, pensant déjà à la nuit qu'ils allaient passer:

- Deux jours entiers à attendre ça? Comment je vais faire moi? Il est tellement.. Ah, rien qu'à penser à lui, je banderai!! Quel mec..

Simon était réellement la seule personne qui pouvait lui faire penser à autre chose, qui arrivait encore à lui donner envie de rester rien que pour le voir, le toucher et l'embrasser. 
Le Dimanche se passa rapidement pour eux deux. Simon avait décidé d'aller voir ses amis la matinée et d'étudier l'après-midi pour rattraper le retard qu'il avait pris, à ne rien écouter depuis tout un moment. Hugo, lui, s'occupa difficilement de certaines choses qui devait se passer pour l'enterrement, et préparer également la venue de Béatrice. Le lundi matin, Hugo ne reçut pas de nouvelles de Simon, le rendant quelque peu triste. Il se disait que vu que la journée du Dimanche avait été assez pénible, un sms de Simon l'aurait reboosté et encouragé à continuer, mais il n'eut pas ce qu'il voulait depuis le début de la journée. Mais la journée du lundi s'apprêtait à être bien plus pénible, il décida alors de lui envoyer un message vers 10h00:

- Je sais que tu es cours et j'en suis désolé, mais je voulais te demander de me donner un peu de courage pour cette journée. Ca parait stupide, mais j'en ai besoin. J'ai hâte de te voir ce soir...
Tu me manques Simon!!!!!
Hugo.

Simon, reçut le sms en cours, après avoir oublié de l'éteindre. Le professeur, en entendant cela, demanda le portable de Simon:

- J'ai toujours dis que je ne voulais pas qu'un portable sonne à mon cours!

- Monsieur... S'il-vous plait!! Si j'ai un sms maintenant, c'est que c'est important.

- Alors, nous allons voir ça!

Il prit le gsm des mains de Simon après l'avoir ordonné de lui passer:

- Monsieur! Vous n'avez pas à le lire, c'est ma vie privée!

Simon n'avait jamais aimé ce prof, toujours à fouiner dans les affaires d'autruie, et sachant très bien de qui venait ce message, le professeur allait forcément deviner son homosexualité

- Je suis désolé qu'il ait sonné à votre cours, ça ne se reproduira plus! Mais cela ne vous permet pas plus de lire ce message!

- Pourquoi, avez-vous des choses à cacher monsieur Brooth?

- Bien sur monsieur, comme tout le monde! dit Simon, très déterminé.

Etonnement, le prof referma alors le clapet de son gsm, SImon était littéralement en trense, terrifié à l'idée que quelqu'un apprenne tout de lui, et n'aille rapidement en faire une affaire d'état. Il le mit sur son bureau et continua son cours. Simon était tellement bouleversé qu'il n'écouta même plus une seconde se disant que Hugo aurait tout de même pu attendre un intercours. Mais en même temps, il n'était pas censé savoir que son portable n'était pas sous silencieux et qu'en plus, c'était chez un prof médiocre!
A la fin du cours, Simon prit ses affaires pour sortir en dernier lieu, sous les appels du professeur. Il lui tendit alors son portable:

- Que je ne vous y reprenne plus à avoir votre gsm allumé en classe!

- Merci monsieur, ça ne se reproduira pas!

- Si ça arrive encore une fois,je le lirai ce message! Mais je me demande bien ce que vous avez à cacher de si important pour que vous me parliez sur ce ton. Vous savez très bien comment je les matte des gens comme vous.

- Et bien si vous voulez le faire, allez-y. Mais je ne vois pas en quoi vouloir garder une vie privée est une désobéissance. Excusez-moi mais j'ai à présent un cours, que je ne voudrai pas manquer pour des futilités.

Simon sortit de la classe, le coeur battant. Parler à un prof comme ça ne lui était jamais arrivé. Il vit alors ses amis de loin, rigolant déjà de ce qu'il s'était produit. Simon repensa alors au sms et ouvrit le clapet de son gsm pour le lire. En lisant le message, il n'en voulut même pas à Hugo, se disant qu'il était vraiment trop! Il sourit légèrement quand Julia le fit sortir de ses pensées:

- Alors, c'est qui pour que tu veuilles à ce point le récupérer?

- Personne! dit alors agressvement Simon, agacé qu'on l'emmerde carrément avec ces histoires

- Bah! Depuis quand tu nous caches des trucs à nous?

Simon préféra continuer son chemin là où avait lieu le prochain cours, en répondant au message, tout en regardant si le "trio des nazes" ne regardaient pas..:

- J'ai failli me faire chôler mon gsm à cause de ton sms! Mais pour t'encourager, je pourrai dire: penses à la nuit que je te promet d'avoir! Et puis, je suis prêt de toi, en tout cas en pensées. C'est nul ici, je me fais chier! Je n'en peux plus tellement j'ai envie de toi; à ce soir. Courage!

Les cours se terminèrent plus tôt que prévu. A 16h00 au lieu de 18h00 cette fois-ci, il put partit rejoindre Hugo. Il prit directement des affaires pour aller chez lui, prendre sa voiture et s'impatienter de le voir. Il s'arreta alors devant chez lui, voyant qu'une voiture qu'il ne connaissait pas était garée: sûrement Béatrice. Il rentra après avoir sonné, comme lui avait dit Hugo en répondant une fois de plus à son sms de tout à l'heure. Il alla alors dans le salon, voyant Béatrice s'occuper de papiers avec Hugo, qui lui, avait la main posée sur son visage, semblant ne pas bien vivre la journée. Il releva le visage, dans "aah" de soulagement en voyant Simon, souriant de le voir arriver:

- T'es plus tôt que prévu! T'avais pas fini à 18h00 normalement?

- J'ai terminé plus tôt, alors je suis là.

Simon s'approcha de Béatrice pour lui serrer la main et se présenter. Il s'assit à coté de Hugo, ne sachant pas s'il pouvait l'embrasser ou pas, même si l'envie ne manquait nullement:

- Ne t'inquiète pas, elle sait que je suis homo! Toute ma famille et mes amis le savent, alors tu peux me dire bonjour après deux jours où l'on ne s'est pas vus, ça commencait à être dure!

Simon approcha alors son visage en déposant un léger baiser rapide, gêné que quelqu'un les regarde. Hugo fronça légèrement les sourcils, semblant déçu de ne recevoi que ça, mais comprenait qu'en tant que "nouvel homo", il soit timide d'avoir du public. Béatrice sourit légèrement en voyant la scène pour ensuite reprendre son travail. Elle semblait être une personne très gentille, le visage très doux, mais certainement, en âge déjà bien avancé. Hugo reprit un peu de courage pour terminer le travail. Simon, lui posa ses bras sur la table, regardant un peu ce qu'ils faisaient:

- Vous ne voulez pas de l'aide?

- Non, c'est très gentil, mais on va avoir fini ce calvaire! dit Hugo, en relevant la tête de ses papiers, pour prendre la main de Simon en lui souriant légèrement.

Dix minutes passèrent, Béatrice expliquant toujours un tas de choses, parlant également de sa mère n'en disant que du bien. Simon se disait qu'apparemment, c'était une femme très bien, qui ne méritait pas du tout cela. Il avait le sentiment, sans mêmela connaitre, qu'il savait que Hugo lui ressemblait beaucoup, qu'il avait la même force de caractère et la même beauté spirituelle.
Hugo continuait à parler avec Béatrice tout un moment, quand il mit sa tête contre l'épaule de Simon, toujours sa main dans la sienne.. Simon adorait ce genre de gestes, de nature à l'avance très romantique, les petites attentions bénines le faisaient fondre à chaque fois. Et sans même avoir honte ou être gêné cette fois-ci, il posa alors sa tête contre celle de Hugo, profitant de ce petit moment tendre, dans une conversation calme bien qu'elle soit mélancolique.

Par lutraah - Publié dans : Un amour calculateur
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